L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, conjointement avec ses partenaires, collectivement nommés OPEC+, prépare une augmentation notable de leur production de pétrole dans les mois à venir. Bien que le secteur pétrolier global soit sous tension, l’organisation vise à entrer dans une nouvelle phase de croissance de l’offre dès novembre 2025.
L’OPEC+ annonce une hausse imminente de la production de pétrole
Depuis avril 2025, l’OPEC+ ajuste sa stratégie, passant initialement par une réduction de la production pour stabiliser les prix au milieu d’une économie mondiale en difficulté. Cependant, des facteurs de marché tels que les tensions géopolitiques et les variations des prix ont incité ce changement de cap. Une augmentation de 137 000 barils par jour est prévue selon Reuters, alignant l’OPEC+ avec les besoins pressants du marché mondial du pétrole.
L’Algérie, acteur clé dans l’expansion de l’offre
La décision de l’organisation s’est cristallisée dans un contexte d’augmentation continue des prix du pétrole, exacerbée par des tensions géopolitiques, notamment les attaques ukrainiennes sur les infrastructures pétrolières russes. De plus, les États-Unis ont fait pression pour des réductions de prix.
L’Algérie, l’un des principaux producteurs de pétrole d’Afrique, est concernée par ce changement stratégique. Le pays, membre de l’OPEC+, a déjà commencé à accroître sa production pour répondre aux aspirations de l’alliance, et devrait contribuer à l’augmentation de 137 000 barils quotidiennement en novembre.
Enjeux mondiaux et conséquences économiques
L’augmentation planifiée marque une série de hausses progressives dans la production d’OPEC+, visant à stabiliser le marché tout en satisfaisant la demande croissante d’énergie. Cette stratégie d’augmentation modérée permet de satisfaire les besoins mondiaux tout en maintenant l’équilibre des prix sur le marché.
Les défis géopolitiques, comme le conflit en Ukraine, pèsent lourdement sur cette décision de l’OPEC+. La Russie, membre de l’OPEC+, fait face à des sanctions internationales qui nuisent à ses capacités exportatrices. Internement, certains membres de l’alliance ont réclamé un retour à des niveaux de production plus élevés, face aux exigences des consommateurs, en particulier des États-Unis, cherchant à contenir l’inflation.
