A quand la fin du bras de fer entre l’Algérie et le Maroc? L’Examen périodique universel (EPU) du Maroc au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à Genève, n’a pas échappé aux traditionnels transferts entre Rabat et Alger dans pareilles réunions internationales. Suite à une remarque de l’Algérie, découvrez la réponse du Maroc à travers cette édition du mercredi 9 novembre 2022.
En effet, dans son intervention, le représentant de l’Algérie a pointé du doigt les «violations des droits de l’Homme commises par le Maroc au Sahara occidental». Mais, par son ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, le Maroc a rejeté cette dénonciation.
La riposte du Maroc
Selon le ministre marocain de la Justice Abdellatif Ouahbi, «Le royaume refuse de recevoir des leçons du régime algérien sur le respect des droits de l’homme». Il accuse l’Algérie de «séquestrer des Marocains des provinces du Sud» dans les camps de Tindouf. Il a rappelé que «depuis 1975, le Maroc a investi plus de 200 milliards de dirhams dans les provinces du sud du Royaume, ce n’est pas par charité mais par devoir envers le peuple». Va-t-il poursuivre, «Je regrette qu’une partie de notre peuple et des populations d’Afrique subsaharienne soient encore otages dans un autre pays et soient exploitées pour alimenter une crise politique et internationale affectant la paix et la sécurité internationales et soient instrumentalisées dans des questions de droits de l’Homme».