Le mois de Ramadan s’annonce avec une flambée habituelle du coût des produits de première nécessité, notamment, la viande rouge. Une situation qui n’est pas sans raison.
Hausse du coût de la viande rouge
La fameuse viande coûte jusqu’à 2.800 DA/kg pendant que le salaire minimum du citoyen algérien est de 20.000 DA. Pour rendre la situation quelque peu vivable pour le consommateur, l’état a entrepris l‘importation de viande en provenance du Brésil. Cette démarche, bien que salutaire, n’a pas eu l’impact espéré. De fait, l’on assiste toujours à une hausse du prix de cette protéine si prisée des algérien.
Une production locale très insuffisante
C’est un fait qui frappe à l’œil! La production locale reste très insuffisante. Ce qui se traduit par une incapacité notoire à couvrir la demande nationale, qui s’en va croissante. En ce qui concerne la viande de bœuf, l’arrêt des importations de jeunes veaux a exacerbé la hausse du coût de ladite viande. Cependant,cette décision de suspendre les importations trouve toute sa légitimité dans le fait que les animaux, sont atteints pour la plupart de maladie hémorragique épizootique (MHE) en France et en Espagne. Ainsi, ces arrêts justifiés ont permis que cette maladie ne se propage en Algérie.
La sécheresse accentue les dégâts
Pour ce qui relève de la viande de mouton, la sécheresse qui frappe l’Algérie depuis des années, a grandement affecté les éleveurs. Dans plusieurs wilayas les troupeaux erraient sur des parcours desséchés à l’herbe rare. Toutefois, les éleveurs essaient tant bien que mal, de concert avec les agriculteurs, de limiter les dégâts.
