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Place à la CAN : quels sont les enjeux de cette CAN ?

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Football Algérien –Ci-tôt le match face au Burkina Faso terminé, l’Equipe Nationale s’est séparée, chaque joueur rejoignant son club. Pour autant, il faudra très vite se remobiliser tant les prochaines échéances seront capitales pour l’Algérie.

Pour les algériens, nombreux sont les enjeux autour du tournoi. L’Algérie se sait attendue, et la pression se fait de plus en plus grande pour Belmadi et ses hommes pour qui la série d’invincibilité de 33 matchs (à 4 matchs du record mondial) passe maintenant au second plan même si, s’ils ne perdent pas leurs deux matches de préparation et leurs deux premières rencontres de poules face à la Sierra Leone et à la Guinée Equatoriale, les Verts pourraient devenir l’équipe la plus invaincue de l’histoire face… à la Côte d’Ivoire!

L’objectif, naturellement, est de conserver le titre, de rééditer l’exploit d’Egypte 2019, et de confirmer la domination algérienne sur le continent africain. Ce groupe ambitieux ne se contentera pas de moins, et ils en sont pleinement conscients : les efforts devront être décuplés car un statut se mérite et se justifie exclusivement sur le terrain.

Juste avant les barrages, et à quelques mois d’éventuelles rencontres face à des équipes internationales à l’approche là aussi éventuelle de la Coupe du Monde, l’équipe d’Algérie aura besoin de repousser ses limites, de mieux se connaître, tactiquement et mentalement, dans des contextes à gros enjeux et dans l’adversité.

Le jeu, lui aussi, sera clairement observé au Cameroun. L’Algérie, si elle ne manque pas d’écraser les équipes réputées plus faibles du continent, ne semble plus avoir une grande marge face aux meilleurs. Ainsi, les Verts n’ont pas réussi à battre le Burkina Faso (1-1 puis 2-2), ont grandement souffert face au Mali (victoire 1-0), encaissent plus de buts (alors qu’ils n’en avaient encaissé que 2 durant la CAN2019 toute entière) et ne semblent plus si dominateurs, tant sur les couloirs (l’absence de Youcef Atal fait vraiment du mal) que dans les duels physiques (les burkinabés ont systématiquement battu des algériens tétanisés).

Mais cette CAN ne sera pas une préparation pour d’autres échéances. Ci-tôt la compétition débutée, elle sera l’unique priorité du sélectionneur qui est conscient que l’année 2022 pourrait être historique pour l’ensemble du football algérien.

Un autre facteur qui donne de nouveaux enjeux à cette compétition, c’est le classement FIFA. Un trophée pourrait faire gagner énormément de points aux algériens, qui pourront faire une grosse remontée au classement pendant que les nations non africaines n’auront pas l’opportunité d’engranger des points.

Cela peut être non seulement bénéfique mais surtout primordial en cas de qualification au Mondial au Qatar, puisque les Fennecs pourraient avancer d’un pot et donc affronter des nations potentiellement plus faibles en phase de poules. Reste encore à faire un gros parcours à la CAN et se qualifier à la Coupe du Monde, donc.

À quoi s’attendre pendant la compétition?

En dépit de la fameuse série d’invincibilité et du record du monde en vue, quelques questions restent sans réponses avant le début de la compétition. Certains secteurs de jeu ont semblé inquiétants durant les derniers rassemblements, notamment concernant les arrières droits et les gardiens.

Nous sommes également incertains du schéma qu’adoptera Belmadi au Cameroun. Privilégiera-t-il un entrejeu à 3 ou une attaque à 2? Si Bennacer est titulaire indiscutable, quel profil pour l’épauler? Ramiz Zerrouki, qui a beaucoup souffert face au Burkina Faso, est-il prêt à disputer une telle compétition? Qui pour pallier à une éventuelle absence de Youcef Atal? Djamel Benlamri a-t-il encore le niveau pour être titulaire en EN? Quid de Raïs M’Bolhi? Nombreuses sont les interrogations qui demeurent.  

Malgré les bons résultats, l’EN se cherche encore par endroits, et continue à s’adapter. Ainsi, Djamel Belmadi a utilisé pas moins de 32 joueurs durant les éliminatoires à la Coupe du Monde Zone Afrique, soit plus qu’aucune autre nation. C’est, pour certains, la preuve qu’il n’est pas si conservateur que cela et, pour d’autres, la preuve qu’en dehors du onze titulaire, demeuré quasi inchangé depuis la CAN 2019 (à l’exception d’Adlène Guedioura, qui était encore là il y a peu), de nombreux remplaçants ne sont pas convaincants.

Ainsi, et alors que les Verts ne semblent plus être intouchables sur la scène continentale comme on aurait pu le penser il y a quelques temps, la nécessité de progrès se fait urgente à l’aube de féroces confrontations.

Rendez-vous au Cameroun pour les réponses à toutes ces questions et, il faut l’espérer, pour vivre des émotions au cours d’une année qui en promet de nombreuses.

DZfoot

 

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