La Fédération algérienne de football (FAF) vient de franchir une nouvelle étape dans son affrontement avec Djamel Belmadi, l’ancien sélectionneur des Fennecs. Après plusieurs semaines de tensions, la FAF a pris des mesures radicales à l’encontre de Belmadi, accentuant ainsi le fossé entre les deux parties.
Divergences financières à l’origine du conflit
Le différend entre la FAF et Belmadi trouve ses racines dans des désaccords financiers, notamment concernant les indemnités de départ du stratège franco-algérien. La FAF a vivement critiqué Belmadi pour ce qu’elle qualifie d' »échec regrettable » lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, où l’Algérie a été éliminée dès le premier tour, marquant ainsi sa deuxième élimination consécutive après celle de 2021, alors qu’elle était tenante du titre.
Conflit entre Djamel Belmadi et la FAF : Échec sportif et responsabilités partagées
Dans un communiqué cinglant, la FAF a souligné ses efforts constants pour offrir à Djamel Belmadi les meilleures conditions de préparation afin d’atteindre des performances élevées. Cependant, elle déplore que ces efforts n’aient pas été récompensés par les résultats escomptés sur le terrain. Cette critique publique souligne la frustration grandissante au sein de la FAF, qui semble attribuer une part significative de la responsabilité de l’échec sportif à l’ancien sélectionneur.
Vers une séparation à l’amiable ?
Des sources proches de l’affaire ont laissé entendre qu’une résolution pourrait être envisagée sous la forme d’une « rupture à l’amiable » entre Djamel Belmadi et la FAF. Cette option survient après que Belmadi ait été informé de la fin de ses fonctions par la FAF. Des discussions en coulisses ont été initiées, impliquant des tiers pour tenter de trouver un compromis afin d’éviter un litige devant la FIFA.
L’enjeu financier au cœur du conflit
Au cœur du différend se trouve la question financière. Djamel Belmadi, mécontent des propositions d’indemnités de la FAF, menace de recourir à des mesures légales pour obtenir un règlement plus favorable. Ses revendications portent sur le paiement intégral de son salaire jusqu’à la fin de son contrat en 2026, ce qui représente une somme conséquente de 7,5 millions d’euros.