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Ahmed Ouyahia nie toutes les accusations dans l’affaire « Benamor »

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Après le report du procès des accusés dans l’affaire du groupe agroalimentaire « Benamor », poursuivis pour corruption, en raison de l’absence de l’un des accusés dans cette affaire, l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal pour des raisons de santé, ce dernier a débuté, mercredi 23 mars 2022 au pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

Le Juge : En votre qualité de Premier ministre, le recours de Benamor était-il un recours administratif ?

Ahmed Ouyahia : Monsieur le Président, le Premier Ministre a des pouvoirs administratifs et politiques, et moi, en tant que Premier Ministre, je me réfugie en Dieu de la parole que je suis mon rôle, ou plutôt mon objectif est d’investir et de faire avancer l’économie nationale. Votre Honneur, c’est la huitième session de mon procès, et chaque fois que nous entendons la différence entre le secteur privé et le secteur public, bien que les lois de la République se soient concentrées sur le fait qu’il n’y a pas de différence entre le secteur public et le secteur privé, parce que les institutions publiques et privées appartiennent à l’Etat algérien… même les institutions privées sont considérées comme un investissement pour l’Algérie, et mon rôle à la fin est de faire avancer les choses pour le mieux.

Le Juge : Pourquoi le directeur du cabinet au niveau du premier ministère n’a-t-il pas été chargé d’étudier la question ? Pourquoi avez-vous interféré directement avec la validité de ce dernier ?

Ahmed Ouyahia : Monsieur le Président, le Directeur du Tribunal n’a rien à voir avec « AGROVID », j’ai reçu le recours et l’ai remis au conseiller du Premier Ministre pour étude, et j’ai personnellement signé la lettre adressée au complexe « AGROVID », et ceci afin d’inviter les superviseurs du complexe de Riyad en Algérie à programmer une séance de dialogue avec Ben Omar pour trouver des solutions rapides.

Le Juge : Pourquoi avez-vous directement pris la décision sans entendre l’autre partie ?

Ahmed Ouyahia : Monsieur le président, je vous ai expliqué que j’avais reçu une plainte de Benamor concernant les problèmes entre lui et le complexe de Riyad en Algérie, et les conseillers du premier ministère ont étudié la plainte, et ont conclu qu’il n’y avait pas de solution mais ouvrir des voies de dialogue entre les deux parties.

Le Juge : La requête porte la signature de la personne physique ?

Ahmed Ouyahia : Je n’ai rien à voir avec Laid Benamor, sauf relation professionnelle, puisqu’il est le président de la Chambre nationale de commerce, ce qui en a fait une figure patriotique. Monsieur le président, je n’ai pas assez de sagesse pour comprendre le droit car j’ai été envoyé par une personne physique représentée par le responsable du complexe et j’ai essayé de résoudre le problème.

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