Le refus de Rayan Cherki de jouer pour l’Algérie fait polémique. La FAF répond enfin et crée l’événement. Les détails dans cette édition du mardi 03 juin 2025.
Rayan Cherki tourne le dos aux Verts : la riposte cinglante de la FAF
Le silence était pesant, la polémique enflait. Aujourd’hui, la Fédération algérienne de football (FAF) décide de frapper fort : non, Rayan Cherki n’a jamais été sollicité. La raison ? Il a toujours choisi la France. Dans un climat tendu, cette mise au point remet tout à plat… ou presque. Rayan Cherki, étoile montante de l’OL, a décidé. Il veut les Bleus, pas les Verts.
Malgré ses origines algériennes, l’international espoirs français a clairement affiché sa préférence pour l’équipe de France. Une déclaration qui a agi comme une bombe auprès des fans algériens. Sur les réseaux, c’est l’implosion : trahison pour les uns, choix de carrière logique pour les autres. Mais une question divise profondément : pourquoi tourner le dos à son pays d’origine, là où tant de supporters espéraient le voir briller ?
La FAF recadre et clarifie : « Aucun contact, aucun regret »
Face aux critiques, la FAF contre-attaque. Dans un communiqué anonyme, mais tranchant, elle affirme n’avoir jamais approché Rayan Cherki. Pourquoi ? Parce que le joueur n’a jamais manifesté le moindre intérêt pour la sélection algérienne.
La ligne est claire : « Nous ne forçons personne. » Un message direct à ceux qui accusent la fédération de passivité. Et surtout, un rappel ferme : seul compte l’engagement sincère. Pas question de courir après des talents qui rêvent ailleurs.
Le débat éternel : identité, carrière… et frustrations
Ce n’est pas la première fois qu’un binational crée la polémique. Aouar, Mahrez, Benzema… chacun a tranché entre raison et émotion. Cherki, lui, mise sur les projecteurs mondiaux. L’Euro, la Coupe du monde, les plus grandes scènes : il veut y être.
Mais cette histoire soulève une frustration tenace : celle d’un peuple qui voit partir ses talents sans pouvoir les retenir. À qui la faute ? La France qui attire ? L’Algérie qui ne convainc pas ? Ou simplement des rêves individuels que nul ne peut contrôler ?