Rayan Cherki aurait tranché pour l’équipe de France, utilisant l’Algérie comme levier. Découvrez les dessous d’un choix stratégique qui secoue les deux fédérations.
Rayan Cherki, entre stratégie et pression : l’Algérie, simple levier pour convaincre la France ?
Le feuilleton Rayan Cherki connaît un nouveau rebondissement. Alors que l’international espoirs français d’origine algérienne refuse toujours de trancher publiquement, des sources proches du joueur révèlent qu’il aurait déjà choisi l’équipe de France, reléguant l’option algérienne au rang de moyen de pression diplomatique.
Interrogé à l’issue du quart de finale de Ligue Europa entre l’OL et Manchester United (2-2), Cherki avait éludé la question sur son avenir international, se contentant d’un : « Chaque chose en son temps. » Une réponse évasive qui n’a fait qu’alimenter les spéculations autour d’un potentiel basculement vers l’Algérie, pays de ses origines.
Un choix assumé en coulisses
Selon La Gazette du Fennec, qui s’est entretenue avec des proches du joueur, Rayan Cherki aurait d’ores et déjà tourné le dos aux Fennecs. Malgré l’influence d’anciens Lyonnais passés chez les Verts comme Houssem Aouar ou Amine Gouiri, le meneur de jeu viserait clairement l’équipe A de France, convaincu que c’est la voie royale pour sa carrière internationale.
L’idée d’évoluer aux côtés des plus grands et dans les plus grandes compétitions semble primer sur l’attachement aux racines. Une frustration personnelle serait même venue renforcer sa détermination : la convocation du jeune Désiré Doué, plus jeune que lui, lors du dernier rassemblement des Bleus. Une décision qui aurait piqué l’ego de Cherki, lui faisant redoubler d’efforts pour s’imposer dans la hiérarchie tricolore.
L’Algérie et l’Italie comme arguments stratégiques
Pour se faire une place, Cherki aurait mis la pression sur la Fédération Française de Football (FFF) en agitant la menace d’un engagement avec l’Algérie… ou même avec l’Italie. Une stratégie qui semble avoir porté ses fruits : la FFF lui aurait promis une place non pas à l’Euro Espoirs, mais au Final Four de la Ligue des Nations en juin avec l’équipe A. S’il ne figure pas encore parmi les indiscutables de Didier Deschamps, Cherki serait prêt à patienter jusqu’à 2026, en misant sur un changement de sélectionneur pour obtenir sa chance en équipe première.
En attendant, la porte de l’Algérie semble définitivement refermée, du moins tant que le Lyonnais continue de croire en son destin tricolore. Si rien n’est officiel, tout porte à croire que Rayan Cherki a fait de son avenir international un levier stratégique. L’Algérie, dans ce jeu d’équilibres, n’aura été qu’un argument de négociation dans une course au maillot bleu… Une posture qui n’est pas sans rappeler d’autres binationaux avant lui.