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L’Algérie réagit au plafonnement des prix du gaz par l’Union européenne

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Le lundi 19 décembre 2022, les 27 pays membres de l’Union européenne se sont accordés sur un plafonnement des prix du gaz. Et ce, dès qu’ils dépasseront 180 euros le mégawattheure (MWh) pendant trois jours consécutifs. Face à cette décision, l’Algérie a exprimé son désaccord. Les détails dans cette édition du mardi 20 décembre 2022.

L’Algérie a affirmé qu’elle voit d’un mauvais œil le plafonnement des prix du gaz. Malgré les précautions prises par les pays européens, en mettant des garde-fous à ce plafonnement, l’Algérie a exprimé son désaccord. En effet, le ministre algérien de l’Énergie et des Mines, Mohammed Arkab, a affirmé, le mardi 20 décembre 2022 que la décision de l’Union européenne est unilatérale. C’était en marge de la journée algéro-germanique de l’énergie. Le ministre considère que cette décision peut déstabiliser le marché gazier.

Le ministre algérien, Mohammed Arkab a ajouté que « des marchés du gaz ouvert transparent sans restrictions et non préférentiels sont plus que nécessaire ». Selon le ministre, la croissance de l’investissement doit s’appuyer sur des mécanismes juridiques transparents et non préférentiels soutenus par des politiques énergétiques, écologiques claires dans les pays consommateurs de gaz ainsi que dans les pays de transit.

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L’Union européenne décide de plafonner les prix du gaz

En effet, les États membres de l’Union européenne sont parvenus à un accord qui  consiste en un mécanisme permettant de plafonner les prix de gros du gaz, dès qu’ils dépasseront 180 euros le MWh pendant trois jours consécutifs. Pour y arriver, ces pays ont dû rudement négocier.

Une partie des États membres, dont l’Espagne, la Pologne, la Grèce ou encore l’Italie, réclamaient un net assouplissement des conditions d’activation du mécanisme. Contrairement  ces derniers, d’autres, à l’instar de l’Allemagne, des Pays-Bas ou encore de l’Autriche, se montraient réticents à toute intervention et exigeaient des « garde-fous » drastiques pour éviter qu’un plafonnement menace les approvisionnements européens. Le risque étant que les fournisseurs de gaz naturel liquéfié (GNL) délaissent l’Europe au profit de clients asiatiques payant leur gaz à des prix plus attractifs. Après les négociations, ces États se sont entendus pour activer ce plafond que quand la différence entre le prix du TTF et le prix mondial du gaz naturel liquéfié (GNL) est égale ou supérieure à 35 euros.

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L’accord stipule également que ce mécanisme peut être désactivé à la demande de la Commission européenne en cas d’urgence. En outre, d’autres dispositions prévoient sa suspension automatique, notamment si la demande de gaz augmente de 15 % en un mois ou de 10 % en deux mois, si les importations de GNL diminuent de manière significative, ou encore si le volume négocié sur le TTF diminue de manière significative par rapport à la même période de l’année précédente.

Elisée
Elisée
Editeur chevronné du web, je vous propose des articles qui traitent de l'actualité du maghrébine et de la diaspora en général.

1 COMMENTAIRE

  1. Monsieur Arkab peut il nous dire le montant du M3 de GN livré à l’espagne ?
    A 180 euros le MWH soit les 100 M3 de GN ça donne 1 milliard Huit cents millions d’Euros pour chaque Milliard de GN livré…Mais est ce le cas ?

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