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L’Espagne se réfugie dans l’Union européenne pour échapper aux sanctions de l’Algérie

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Avec l’escalade de la crise entre l’Algérie et l’Espagne en raison de la position de cette dernière sur la question saharienne, Madrid n’a pas trouvé d’autre moyen d’échapper aux sanctions énergétiques algériennes attendues que de se réfugier dans l’Union européenne pour atténuer les dégâts.

cet égard, l’Union européenne a commencé à étudier un plan de coordination entre ses membres concernant les achats de gaz, ce qui signifie que Bruxelles est celui qui négocie avec les pays exportateurs d’énergie au nom des 27 formant l’union, un plan qui sera approuvé lors du prochain sommet d’aujourd’hui et de demain.

Le titre de ce plan, tel qu’annoncé par l’Union, est de renforcer la sécurité énergétique du continent européen et de réduire sa dépendance aux hydrocarbures en provenance de Russie, compte tenu de la guerre qui fait rage entre la Russie d’une part, et l’Ukraine soutenue par les pays européens et avec eux les États-Unis d’Amérique.

Cette stratégie s’inspire des demandes de vaccins « Covid 19 » tentées par la Commission européenne, qualifiées de réussies, et vise à diversifier les sources d’approvisionnement énergétique de l’Union européenne, afin d’isoler Moscou après son invasion de l’Ukraine, Bruxelles veut réduire des deux tiers cette année ses achats de gaz russe.

Et selon l’ordre du jour du sommet européen, les dirigeants des 27 États membres doivent s’engager à « travailler ensemble sur des achats conjoints de gaz et d’hydrogène », dans ce qui semble être un effort pour protéger les pays ciblés dans leurs sources d’énergie.

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A cette fin, la Commission européenne s’apprête, comme le rapporte l’Agence France-Presse, « à former un groupe de travail sur les marchés publics communs au niveau de l’Union européenne. En agrégeant les commandes, il facilitera les contacts avec les fournisseurs internationaux avant l’hiver prochain et contribuera à obtenir des prix favorables, grâce au poids économique du bloc de l’Union européenne.

Le comité, qui sera chargé d’acheter du gaz auprès des représentants des États membres, comprend, et selon l’avant-projet, « l’équipe de travail négociera sous la direction de la commission avec les fournisseurs et ouvrira la voie à de futurs partenariats dans le domaine de énergie autre que le gaz ».

L’Algérie est en tête des pays qui seront négociés par la Commission européenne, car c’est l’un des principaux pays producteurs et exportateurs de gaz, avec la Norvège, les États-Unis et le Qatar.A cet égard, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a rencontré lundi dernier, les patrons de grands groupes énergétiques européens, tels que l’allemand « Eon » Corporation, la multinationale néerlandaise « Royal Dutch Shell », la multinationale suédoise « Vatterfall », l’italien « Eni » et le français « Total ». Énergie », afin d’étudier les horizons d’une coopération future.

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Parmi les décisions prises par le sommet européen figure une décision contraignante pour les États membres de remplir leurs réserves de gaz à « au moins 80 % » de leur capacité d’ici le 1er novembre prochain, puis à 90 % avant chaque hiver les années suivantes, en tenant compte d’objectifs intermédiaires précis, jusqu’à un mois d’octobre.

Étant donné que les exploitants d’installations de stockage, qui seront certifiés par des organismes indépendants, sont tenus de déclarer les niveaux de remplissage aux autorités compétentes de chaque pays, avec un rapport mensuel soumis à la commission, en échange d’une incitation à une réduction de 100 % des frais de transport avant le remplissage , la Commission a également présenté diverses options pour atténuer l’impact de la hausse des prix de l’énergie pour les consommateurs, notamment la fixation d’un prix plafond, propositions qui restent soumises à l’approbation des États membres.

Ces mesures interviennent à un moment où les relations algéro-espagnoles traversent une grave crise en raison de la position de Madrid sur la question du désert, qui a été une raison directe de la décision de l’Algérie d’augmenter les prix du gaz entre 2022 et 2024, selon les médias espagnol

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