La situation des Algériens vivant en France se complexifie, accentuée par les tensions diplomatiques entre les deux pays. Les demandes de renouvellement de titres de séjour deviennent un véritable calvaire pour nombre d’entre eux. La rareté des rendez-vous en préfecture et la lenteur du traitement des dossiers plongent plusieurs résidents dans une irrégularité soudaine, exacerbant leur vulnérabilité sociale et économique.
Les délais d’attente : une épreuve administrativement éprouvante pour les algériens
Les délais de traitement pour obtenir ou renouveler un titre de séjour en France atteignent des durées anormalement longues. Les Algériens risquent de perdre leur emploi et leurs droits sociaux sans ce document. L’acquisition d’un simple récépissé permet à certains de maintenir leur statut, mais beaucoup passent malgré tout dans l’irrégularité. Selon Louisa Ferhat, cette situation résulte de la crise entre la France et l’Algérie.
Exigences administratives rigoristes et conséquences pour les mineurs
L’examen approfondi des documents et les exigences en matière de compétences linguistiques compliquent l’obtention des titres de séjour. Certaines préfectures demandent des niveaux de français élevés, parfois au-delà du niveau A2 requis. Les enfants mineurs ne sont pas épargnés par ces difficultés. Le document de circulation pour étranger mineur est désormais lié à la situation de leurs parents, limitant ainsi ses conditions de validité et d’usage.
De plus, même les détenteurs de cartes de résidence de longue durée doivent faire face à des vérifications strictes pour renouveler leurs titres. La moindre omission de pièce justificative peut entraîner un rejet automatique de leur demande.