Le blocage constaté lors des réunions du Conseil de sécurité de l’ONU, où les résolutions pour le règlement pacifique de la crise palestinienne sont entravées par les Occidentaux et les Russes, illustre de manière patente l’approche néocoloniale adoptée par les principaux États occidentaux envers le processus de paix au Moyen-Orient.
Cette situation sur le moyen orient met en lumière une dynamique où, depuis longtemps, Washington suscite des conflits là où les conditions semblent favorables, non seulement pour des motifs économiques, mais également pour capter l’attention de la scène politique interne. Ces actions s’inscrivent dans une trajectoire qui traverse le tumultueux mandat de Donald Trump et sa succession par Joe Biden.
L’objectif apparent de l’establishement américain est d’imposer une soumission de l’Iran, tout en consolidant son emprise sur la région arabe. Les accords d’Abraham, visant à intégrer d’autres pays arabes, représentent un virage significatif dans le paysage politique au Moyen-Orient. La guerre actuelle dans la région expose un enchainement évènements résultant de mesures contestées sur le plan de la légalité internationale, d’un régime non coopératif, et d’un pays déclaré coupable, le tout pouvant provoquer une déflagration dans la région.
Face à cette complexité, les Palestiniens, pris au piège depuis des décennies dans des conditions difficiles, réagissent dans un contexte où la communauté internationale semble rester indifférente aux violations des droits par le régime d’apartheid de Tel-Aviv. Cette situation souligne l’importance de rechercher des solutions pacifiques dans une région où les enjeux humanitaires et les impératifs de gestion des flux migratoires se télescopent.