L’Algérie n’est plus le premier fournisseur en gaz de l’Espagne au profit de la Russie. On vous explique les raisons.
Comme l’on s’y attendait, l’Algérie n’est plus le plus grand fournisseur de l’Espagne en gaz. Alger a été depassé par Moscou et Washigton. La Russie profite de la tension diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne.
Pour rappel, en novembre 2021, le GME (gazoduc Maghreb-Europe), l’un des deux gazoducs qui relient l’Algérie à l’Espagne et qui traverse le Maroc, avait été fermé par Alger, suite à la rupture des relations diplomatiques avec Rabbat.
Aussi, tandis que Madrid déplorait le blocage des activités commerciales espagnoles qui dépendent d’un coté de l’Algérie, Alger a annoncé la suspension le 8 juin, du Traité d’amitié qui lie depuis 20 ans à l’Epagne. Par ailleurs, Alger dans sa volonté de conquérir une grande partie du marché de gaz et profitant de la guerre en Russie, a ajusté les prix de son gaz livré par le gazoduc.
Tout ce qui certainement, a conduit l’Espagne à se tourner vers le gaz américain, le GNL (30 % de la demande espagnole), et le gaz russe qui représente 24 % de la demande totale de l’Espagne. De 9 094 gigawatt heures en mai, les livraisons algériennes ont chuté à 7 763 gigawatt heures et ne représentent que 22 % de la demande espagnole