L’Algérie devient membre de la banque des BRICS, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives économiques. Découvrez les implications de cette adhésion.
L’Algérie intègre la banque des BRICS
Le 31 août, le plus grand pays de l’Afrique a officiellement été autorisée à être membre de la Nouvelle banque de Développement (NBD) des BRICS. L’annonce a été faite par Dilma Rousseff, présidente de la NBD et ancienne présidente du Brésil, lors de la neuvième réunion annuelle de la banque au Cap, en Afrique du Sud. Cette adhésion survient un an après le rejet initial de la candidature de l’Algérie pour rejoindre le groupe des BRICS, composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. L’élargissement du groupe en août 2023 a marqué un tournant avec l’intégration de six nouveaux pays, mais l’Algérie n’avait pas été retenue à ce moment-là.
Les enjeux économiques pour l’Algérie
Malgré ce premier refus, l’Algérie a persévéré en sollicitant une place au sein de la NBD avec une participation de 1,5 milliard de dollars, une démarche appuyée par le président Abdelmadjid Tebboune en juillet 2023. L’adhésion à cette banque représente pour l’Algérie une opportunité d’accéder à de nouvelles perspectives économiques et d’envisager une pleine intégration au sein des BRICS.
Le président Tebboune a exprimé son ambition de voir le PIB de l’Algérie dépasser les 400 milliards de dollars d’ici 2027, un critère essentiel pour rejoindre ce groupe de pays émergents. L’intégration du plus grand pays de l’Afrique à la NBD des BRICS symbolise une étape stratégique dans sa quête de nouvelles opportunités économiques. Cette adhésion pourrait non seulement renforcer sa position sur la scène internationale, mais aussi préparer le terrain pour une adhésion complète au groupe des BRICS dans les années à venir.