Découvrez comment Dakhla, en plein essor économique, se heurte à l’opposition du Polisario aux projets de dessalement d’eau de mer et d’énergie éolienne. Ces initiatives visent à stimuler l’économie et à assurer l’autosuffisance en eau et en électricité, malgré les objections.
L’Algérie et le Polisario, semblent avoir du mal à accepter la croissance prospère de Dakhla, où la mise en place d’une usine de dessalement d’eau de mer et d’un parc éolien est imminente. Ces projets ambitieux ont pour objectif de dynamiser l’économie, de favoriser la prospérité et de garantir l’autosuffisance en eau et en électricité dans la région.
Récemment, les premières éoliennes de la société chinoise « Envision Energy » ont été livrées à Dakhla les 25 et 27 septembre, après une brève escale à Tenerife, aux îles Canaries.
Le Polisario, par le biais de l’ONG Western Sahara Resource Watch (WSRW), s’est vivement opposé à ces projets novateurs, bien qu’ils soient essentiels pour le développement de la région saharienne et le bien-être de ses habitants.
Cela ne fait que confirmer que l’unique intention du Polisario pour la région est la destruction et l’appauvrissement de la population. Cette situation est observée depuis 50 ans dans les camps de Tindouf, où même l’accès à l’eau courante demeure un luxe et où les populations restent dépendantes de l’aide internationale.
L’usine de dessalement de Dakhla aura une capacité de production de 90 000 à 100 000 m³ d’eau par jour, ce qui favorisera l’agriculture en permettant l’irrigation des terres arides. En tout, ce sont 5 000 hectares qui bénéficieront de cette irrigation grâce à l’eau dessalée.
De plus, cette usine de dessalement sera alimentée en énergie par un parc éolien produisant 40 mégawatts (MW), dont une première partie des éoliennes vient d’être livrée.
L’ONG Western Sahara Resource Watch (WSRW), mandatée par le Polisario et l’Algérie, a tenté à trois reprises d’exercer des pressions contre le groupe français « Engie » pour l’empêcher de participer au projet.
Il est à rappeler que ce projet avait été lancé à l’été 2022, avec notamment la signature de mémorandums d’entente et d’accords de partenariat public-privé pour la mise en place de ces infrastructures cruciales à Dakhla, sous la présidence du chef du gouvernement Aziz Akhannouch