La croissance économique en Algérie repose largement sur les entrepreneurs locaux, mais ces derniers font face à de nombreux défis de taille. Parmi ces défis, on peut citer la lourde bureaucratie qui entrave la création et la gestion d’entreprises, les restrictions sévères en matière de devises étrangères qui compliquent les importations et la pression fiscale accrue qui pèse sur les entrepreneurs.
Ces obstacles ont des conséquences considérables, allant de l’annulation d’investissements importants à la réduction des effectifs et des salaires, ce qui impacte négativement la capacité d’achat des intrants et des produits finis pour les consommateurs. De plus, cela engendre une perte de confiance de la part des fournisseurs nationaux et internationaux, ainsi qu’une baisse de crédibilité auprès des investisseurs potentiels, tant locaux qu’étrangers.
Cette situation démoralise également les entrepreneurs et les pousse à envisager de quitter l’Algérie ce qui a pour conséquence de freiner le développement et la croissance de leurs entreprises. En fin de compte, cette politique économique risque de ternir l’image de l’Algérie sur la scène internationale et d’être incompatible avec une éventuelle adhésion à des organisations telles que les BRICS ou l’OMC. Malgré ces défis, l’on note l’espoir en une future classe dirigeante en Algérie capable de surmonter ces obstacles et de promouvoir une nation forte et unifiée.