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La France, un mélange de vrais français et de français issus de l’immigration confirme une étude

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C’est un secret de polichinelle, tous les français ne sont pas français de souche pure. Ils descendent également de l’immigration. C’est en tout cas ce que révèle ou du moins confirme une étude intitulée « Trajectoires et Origines (TeO) », ménée en France par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) et l’Institut national d’études démographiques (Ined)  .

A en croire les résultats de cette étude, 32 % de la population de moins de 60 ans en France est issue de l’immigration. Et dans ces 32 % d’immigrée, près de la moitié est née en Afrique et un tiers en Europe. Les statistiques ajoutent que 4,7 millions de français de moins de 60 ans sont nés en France de parents non immigrés . Ils ont aussi tout au moins un de leurs grands-parents immigré.

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Les immigrés africains représentent 53 % de la population française ayant de 18 à 59 ans. 34 % de ces 53 % sont nord africains. Toutefois, au délà de 60 ans, ce sont les immigrés originaires d’Europe (51 %) qui composent majoritairement la population francaise. L’Afrique bien que minoritaire dans cette tranche d’age (37 %), est néanmoins présente.

Une perte identitaire africaine à partir de la deuxième génération

63 % des immigrés vivant en France se marient entre eux. Il n’en demeure pas moins que leurs enfants (66 %) ont choisi de se mettre en couple avec un non immigré. Si de 18 à 59 ans, 45 % des personnes de la 2e génération sont d’origine africaine, il faut noter qu’au delà de 60 ans ce chiffre chute au profit des immigrés de 2e génération qui sont d’origine européenne et représentent 91 %.

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Sujet phare de sa campagne présidentielle en 2022, la théorie raciste du « grand remplacement » pronée par Eric Zemmour n’a pas lieu d’etre selon Patrick Simon, sociodémographe.

« La théorie du grand remplacement oppose des populations les unes aux autres, celles qui n’auraient aucun rapport à l’immigration à des nouveaux venus. Or, on voit que ce qui se produit, c’est que les généalogies sont de plus en plus mélangées. On parle de grand élargissement » a t-il argumenté.

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