Jamila Louahed, la scientifique algérienne, a été investie pour conduire une équipe de chercheurs ayant mis au point un nouveau vaccin contre le paludisme (malaria). Découvrez l’incroyable parcours de la guerrière.
L’Organisation mondiale de la Santé a autorisé le déploiement massif du premier vaccin antipaludique dans les zones à risque, l’Afrique en l’occurrence. Après trente ans de recherche, le vaccin développé par ladite société biopharmaceutique a tiré son épingle du jeu. La femme dévouée à la cause des malades, Jamila Louahed a joué un rôle incontournable dans la réalisation de cette avancée médicale historique.
La scientifique brillante a grandi en Algérie dans une famille modeste. Elle est la fille d’un père algérien immigré, ayant fait main et pied pour offrir la meilleure éducation à ses six enfants. Jamila a obtenu son diplôme de Master en biotechnologie dans l’Alma bruxellois de l’UCLouvain. Elle obtient, par la suite, un post-doctorat aux États-Unis.
La chercheuse a rejoint SGS en 2006. À travers ce laboratoire, l’érudit entame son chemin pour développer des vaccins, notamment contre les cancers. Cela en caractérisant des antigènes présents dans les cellules cancéreuses. Et ce, dans le but de garantir aux patients ayant déjà eu la maladie de ne pas avoir de rechute. Néanmoins, le projet n’a pas abouti. « Je reste convaincue que ce rêve se réalisera », a-t-elle déclaré. La brave parmi les braves n’entend cependant pas dormir sur ses lauriers.