Un influenceur célèbre, une prison, des publications qui virent au cauchemar. Le ministère public a requis 7 ans de prison ferme contre Adel Sweezy, poursuivi pour avoir diffusé des discours jugés haineux et pour détention de drogue. Les détails !
Des publications Facebook qui virent au pénal : un exemple pour les autres ?
Adel Sweezy n’est pas un inconnu sur les réseaux. Suivi par des milliers d’internautes, il était devenu un visage familier des vidéos virales sur Facebook. Mais ce mardi 21 mai, c’est au tribunal correctionnel de Sidi M’hamed qu’il a fait le buzz… dans le box des accusés. Selon l’accusation, l’influenceur aurait utilisé sa plateforme pour propager des messages incitant à la haine, visant les populations d’Oran et de Constantine en Algérie.
Une cyberdérive surveillée de près par la brigade spécialisée, qui a fini par interpeller l’internaute. Dans ses affaires, une petite quantité de cannabis est également retrouvée. Face au juge, il joue la carte de l’apaisement : « Je n’ai jamais voulu provoquer ou nuire. » Mais pour le parquet, le mal est fait : les mots ont des conséquences, surtout quand ils sont suivis par des milliers de jeunes.
Une réquisition choc : 7 ans de prison pour un Adel Sweezy
Le ministère public est formel : il ne s’agit pas d’une simple erreur de communication. Il accuse Sweezy d’avoir délibérément alimenté les tensions régionales à travers ses contenus. Pour faire passer le message, il demande une peine exemplaire : 7 ans fermes et 500 000 dinars d’amende. Un signal fort dans un climat de surveillance accrue des réseaux sociaux. Pour certains, il s’agit d’une nécessaire mise au point face aux dérives numériques. Pour d’autres, une dérive inquiétante qui pourrait museler la liberté d’expression.