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Élections locales : 14 partis réclament l’allègement du dispositif électoral

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Algérie Les élections locales du 27 novembre prochain attire tous les esprits notamment du côté des acteurs politiques. En effet, le seul souci qui prévaut actuellement est l’allègement du dispositif électoral.

Dans ce contexte des doléances ont été adressées mercredi à la présidence de la république portant sur « les obstacles juridiques et procéduraux liés à ce tout prochain double scrutin local », rapportent nos confrères du quotidien le soir d’Algérie. En effet, le mouvement de la société pour la paix, le Front El Moustakbal, le mouvement El Binaa, Fadjr El-Jadid, Jil Jadid, figurent parmi quatorze partis politiques qui critique « les dispositions transitoires contenues dans la loi portant régime électoral ».

Les critiques portent essentiellement sur l’épineuse question liée à la collecte d’un nombre colossale de signatures. L’article 317 stipule la collecte de près de 1.500.000 parrainages d’électeurs. « Pour la seule Wilaya d’Alger, il faudra collecter près de 45 000 signatures d’électeurs ». Ce nombre est jugé exagéré par bon nombre de partis politique alors que cette condition intervient dans un contexte social tendu avec la hausse des prix de produits alimentaires. De ce fait, la plupart des algériens manifestent un désintérêt total à ces élections.

En outre, les doléances concernent aussi le nombre de signatures. Les 14 partis politiques en question réclament la prolongation des délais de dépôt de signatures, car selon eux, les formulaires ont été remis avec un retard de près de 15 jours. Selon  Halim Benbaibeche, un des membres du parti Fadjr El Djadid, les formations politiques ont revendiqué les éclaircissements quant à l’article 184 de ladite loi électorale. Cet article exige du candidat de « ne pas être connu de manière notoire pour avoir eu des liens avec l’argent douteux et des milieux de l’affairisme, et pour son influence directe ou indirecte sur le libre choix des électeurs ainsi que sur le bon déroulement des opérations électorales ».

Pour rappel, cette décision avait été contestée par ces partis après le rejet de plusieurs dossiers de candidatures lors des élections législatives du 12 juin dernier.

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