Djamel Belmadi, l’ancien entraîneur de l’équipe nationale algérienne, se retrouve au cœur d’une bataille financière avec la Fédération Algérienne de Football (FAF). Refusant de signer le protocole pour un départ à l’amiable après l’élimination des Fennecs, Belmadi se prépare à toucher une somme colossale de près de 8 millions d’euros.
Djamel Belmadi et la FAF : Les désaccords autour d’un contrat lucratif
Le président de la FAF, Walid Sadi, pensait initialement conclure un accord autour de 400 000 euros après la sortie prématurée de l’Algérie de la compétition. Cependant, le refus de Belmadi de signer le protocole a compliqué la situation, mettant en lumière les enjeux financiers colossaux liés au contrat du sélectionneur.
Contrat en béton et clauses compliquées
Djamel Belmadi est lié par un contrat solide avec la FAF, comportant un salaire mensuel d’environ 210 000 euros, avec des augmentations prévues au fil du temps. La durée déterminée du contrat, prévoyant une prolongation jusqu’en décembre 2026, et les clauses d’indemnités de licenciement rendent difficile l’évaluation précise de la somme que Belmadi peut réclamer.
Un CDD contraignant pour la FAF
La FAF se retrouve face à la complexité d’un contrat à durée déterminée (CDD), similaire à ceux des joueurs et des entraîneurs de football. Officiellement, la rupture d’un CDD ne peut se faire qu’en payant la totalité du contrat, soulignant la pression financière qui pèse sur la Fédération pour régler ce différend.
L’incertitude autour de l’issue financière du litige
La situation entre Djamel Belmadi et la Fédération Algérienne souligne les défis financiers majeurs liés aux contrats lucratifs dans le monde du football. Alors que le montant exact reste incertain, le différend met en lumière les implications financières importantes auxquelles la FAF est confrontée dans cette bataille contractuelle avec l’ancien entraîneur emblématique des Fennecs.