Lors du 4e iftar des ambassadeurs, la crise diplomatique entre la France et l’Algérie s’est invitée au dîner à la Grande Mosquée de Paris. Déclarations chocs, tensions et messages clairs : découvrez ce qu’il s’est réellement passé.
Un iftar sous haute tension diplomatique
La Grande Mosquée de Paris a accueilli, mardi 18 mars, son traditionnel iftar des ambassadeurs, un événement rassemblant diplomates et officiels français. Mais cette année, un sujet brûlant s’est imposé à la table : la crise diplomatique entre Paris et Alger.
Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, était là. Son homologue du ministère de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a brillé par son absence, confirmant les dissensions actuelles entre la France et l’Algérie. Une situation que Chems-eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, n’a pas laissé passer sous silence.
La France reste ferme : « Nous ne céderons rien »
Lors de son discours, Jean-Noël Barrot a envoyé un message clair à Alger :
« Les tensions actuelles, dont nous ne sommes pas à l’origine, ne sont dans l’intérêt de personne. Mais la France ne cédera rien sur ses intérêts. »
Des propos qui résonnent comme un avertissement à l’Algérie, alors que la situation s’envenime autour de l’expulsion d’Algériens en situation irrégulière. Une ligne rouge que Paris refuse de franchir.
La Grande Mosquée de Paris en médiateur de la crise
Face à cette confrontation, Chems-eddine Hafiz a tenté de calmer le jeu.
« Nous devons emprunter le chemin de l’apaisement. La Grande Mosquée de Paris continuera à jouer un rôle de trait d’union entre nos deux nations. »
Une volonté de dialogue qui tranche avec la rigidité affichée par le gouvernement français. Mais la tension reste à son comble et les observateurs redoutent une escalade diplomatique dans les prochains jours. Alors que la France affirme vouloir maintenir des liens forts avec l’Algérie, les désaccords semblent se multiplier. L’absence du ministre de l’Intérieur à cet iftar symbolise-t-elle une rupture profonde ?