Au cours de la COP27 qui a été organisée à Charm El-Cheikh en Égypte, les Nations-Unies ont annoncé la création d’un système mondial de surveillance par satellite des émissions de méthane, à la hausse et sous-estimées chez les pétroliers et gaziers. Parmi les six pays qui sont à surveiller, l’Algérie y figure. Plus de détails dans cette édition du lundi 14 novembre 2022.
La planète est malade. Le réchauffement climatique met en danger l’avenir même de l’humanité. Ainsi, des mesures urgentes doivent être prises pour sauver la planète Terre. Suite à la COP27, les Nations-Unies ont annoncé la création d’un système mondial de surveillance par satellite des émissions de méthane, à la hausse et sous-estimées chez les pétroliers et gaziers. Pour la mise en place de ce programme, l’ONU a indiqué que dans un premier temps il se concentrera sur le secteur du pétrole et du gaz. Il sera ensuite étendu à la surveillance du traitement des déchets comme dans les décharges, l’industrie du charbon, l’élevage et l’agriculture. Il est à noter qu’un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui a été publié en février 2022 informe que « les émissions mondiales de méthane provenant du secteur de l’énergie sont d’environ 70 % supérieures à la quantité déclarée officiellement par les gouvernements nationaux » et qu’elles étaient « à nouveau à la hausse ». L’impact serait donc équivalent à celui de 20 millions de véhicules circulant pendant un an.
Voici les six pays à surveiller pour émission de méthane
Turkménistan, la Russie, les États-Unis, l’Iran, le Kazakhstan et l’Algérie sont donc les pays responsables de cette hausse, selon l’agence. Il est donc nécessaire « de renforcer les efforts de surveillance et de renforcer les mesures politiques visant à réduire les émissions de ce puissant gaz à effet de serre » a confié l’agence.