Le projet de loi sur le nouveau code de la route algérien introduit une série de mesures strictes pour lutter contre les accidents de la route. Ce texte prévoit des amendes substantielles, des peines d’emprisonnement et des conditions rigoureuses pour l’obtention des permis de conduire. Le nouveau code de la route en Algérie introduit des mesures strictes pour réduire les accidents et améliorer la sécurité routière.
Catégories d’infractions routières et amendes
L’un des objectifs principaux est de revoir les pénalités existantes et de criminaliser certaines infractions afin d’assurer la conformité des pièces de véhicule avec les normes de sécurité routière. Les infractions sont classées en quatre catégories selon leur gravité. Pour les infractions mineures, une amende de 4,000 dinars est prévue, couvrant le non-respect des règles de circulation par les piétons, le refus de fournir les documents du véhicule lors des contrôles, et l’absence de ceinture de sécurité, entre autres.
Les infractions de second degré, telles que l’utilisation incorrecte d’appareils sonores et le stationnement illégal, impliquent une amende de 6,000 dinars. Les manquements aux codes de la route, plus sévères, telles que l’excès de vitesse modéré, entraînent une amende de 9,000 dinars, et les infractions les plus graves, affectant sévèrement la sécurité publique, sont passibles d’amendes allant jusqu’à 15,000 dinars.
Conséquences légales des infractions graves
En cas d’infractions entraînant des blessures ou des décès involontaires, les sanctions deviennent beaucoup plus sévères. Par exemple, un conducteur responsable d’homicide par négligence pourrait être condamné à une peine de prison allant de un à cinq ans, assortie d’une amende substantielle. Les peines sont augmentées pour les infractions commises en état d’ivresse ou sous influence de drogues, pouvant aller jusqu’à 12 ans de prison si un poids lourd est impliqué.
Contrôle renforcé sur l’obtention et le renouvellement des permis de conduire
Le nouveau code impose également des règles plus strictes pour l’obtention et le renouvellement des permis de conduire. Les candidats doivent soumettre un dossier médical complet, certifiant leur aptitude à conduire, et garantir l’absence de consommation de drogues. Les nouveaux conducteurs sont également soumis à une période probatoire de deux ans. Une évaluation médicale, y compris des tests de dépistage de drogues, est exigée périodiquement pour tous les conducteurs.