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Chaleur record, sécheresse en Algérie et ailleurs : c’est une question de survie !

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L’Algérie est frappée de plein fouet par les changements climatiques, avec des chaleurs avoisinant les 50 degrés dans le nord du pays et les dépassant allègrement dans le Grand Sud. Une canicule aggravée par les gigantesques incendies de forêts – prémédités ou conséquence de négligences – et le manque d’eau qui provoque un vent de colère en Algérie, mais aussi au Maroc voisin où les autorités ont, elles aussi, procédé à des restrictions de distribution. Pas loin de nous, une guerre frappe aux portes de l’Egypte et de l’Ethiopie, suite à un conflit né de la construction d’un barrage par cette dernière, ce qui risque de priver les Egyptiens d’une bonne partie de l’eau du fleuve vital qu’est le Nil. Des experts ont tiré la sonnette d’alarme. Nous publions leur appel car, alertent-ils, «il ne s’agit plus seulement de graves menaces, mais d’une véritable question de survie».

Ce n’est plus du réchauffement climatique. C’est une fournaise.

Notre monde est en ébullition. Records de chaleur, méga-sécheresses, acidification des océans : nous démolissons l’équilibre de la vie. Un million d’espèces sont déjà au bord de l’extinction. D’ici 50 ans, 1,5 milliard de personnes pourraient devoir fuir des températures aussi chaudes que celles du Sahara – 20 millions d’êtres humains sont déjà contraints à l’exode climatique chaque année.

C’est l’un des plus grands bouleversements de la vie sur Terre que notre planète ait jamais connus – alors qu’elle ne s’est réchauffée «que» de 1 degré. Nous sommes partis pour 3. Imaginez la planète hostile et désolée que nous laisserons peut-être à nos enfants. Il est encore temps de renverser la vapeur – nous pourrions même être la dernière génération à pouvoir le faire. Les cinq prochains mois seront cruciaux.

Deux grands sommets de l’ONU vont prochainement rassembler nos dirigeants, et des décisions capitales sur les crises climatique et d’extinction sont attendues. Elles pourraient tout changer – ou nous condamner. Nous n’avons que 150 jours pour pousser nos gouvernements à agir, renforcer sérieusement notre équipe face à l’armée des énergies fossiles, soutenir des marches massives pour le climat et faire adopter au monde notre plan courageux pour sauver la nature.

La Terre ne peut plus attendre. La vie elle-même est en jeu. Notre fragile planète connaît l’une de ses heures les plus décisives, et c’est nous qui sommes en vie aujourd’hui pour la défendre. Un petit don régulier de chacun(e) de nous fera une énorme différence. Si vous l’avez déjà envisagé, sautez le pas aujourd’hui, et luttons ensemble pour l’avenir de notre planète :

Le Sommet des Nations unies sur la biodiversité a lieu en octobre et va s’attaquer à la crise d’extinction avec d’audacieuses mesures de protection pour la nature. Quelques semaines plus tard se tient le Sommet mondial sur le climat : notre meilleure chance d’obtenir de nouveaux engagements pour éviter la catastrophe.

La tâche est immense, mais l’espoir est permis.

Pratiquement toutes les grandes économies mondiales se sont désormais engagées à cesser la pollution par le carbone d’ici 2050 – et la pandémie a montré que des changements systémiques massifs peuvent arriver beaucoup plus rapidement que quiconque ne l’aurait imaginé. L’humanité apprend que, sur notre belle planète, tout est intimement lié.

Mais il y a urgence et les promesses ne suffisent pas. Nous avons besoin d’une action réelle et décisive – et nous allons tout donner au cours des cinq prochains mois. Voici notre plan :

Nous renforcerons massivement notre équipe d’experts climat et biodiversité, d’experts en stratégie médiatique, de chercheurs et de mobilisateurs pour faire pression sur les gouvernements afin qu’ils adoptent un nouvel accord ambitieux pour sauver la nature.

Nous garantirons la présence de courageux dirigeants autochtones aux sommets, en veillant à ce que leur appel urgent à protéger les écosystèmes vitaux soit entendu haut et fort. Nous publierons des rapports explosifs et braquerons les projecteurs sur les tactiques de lobbying douteuses des géants des énergies fossiles.

Nous aiderons à organiser des marches citoyennes historiques afin que nos dirigeants sachent que le monde les regarde. Il ne s’agit plus seulement de graves menaces – c’est une véritable question de survie. La Terre ne peut plus attendre : nous devons parler en son nom alors que nos dirigeants décident de notre avenir.»

C. P.

 

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