Premier discours, première frappe : le nouveau président du Conseil de la Nation algérien, Azouz Nasri, lance un message brutal à la France. Une déclaration qui fait déjà trembler les relations bilatérales.
Azouz Nasri frappe fort dès sa première prise de parole
À peine élu, Azouz Nasri n’a pas mâché ses mots. Lundi 19 mai, lors de son tout premier discours en tant que président du Conseil de la Nation, il a marqué les esprits. Plus qu’un discours de prise de fonction, c’est une véritable offensive diplomatique qu’il a lancée… contre la France.
Succédant à Salah Goudjil, Nasri, unique candidat et soutenu par le tiers présidentiel, a immédiatement profité de la tribune pour rappeler à l’ordre l’ancienne puissance coloniale. « La France doit assumer les conséquences des agissements de ses responsables », a-t-il lancé, le ton grave et déterminé.
Accusations explosives : colonialisme, manipulation et chantage
Le nouveau numéro deux de l’État ne s’est pas contenté de formules diplomatiques. Il a violemment attaqué Paris, accusée d’être « nostalgique de son passé colonial » et de chercher à « déstabiliser les institutions algériennes ». Une accusation lourde, portée au plus haut niveau du pouvoir.
Dans un discours sans filtre, Nasri a dénoncé des pratiques de « chantage politique » et de « violation de souveraineté » camouflées derrière de prétendues actions diplomatiques. Il enfonce le clou : l’Algérie ne tolèrera aucune interférence, aucun doute sur sa justice, aucun jeu politicien venant de l’étranger.
L’Algérie revendique une position de force et d’égalité
Au-delà des piques envoyées à Paris, Azouz Nasri a voulu réaffirmer la posture d’une Algérie forte, souveraine et insoumise. Il a insisté sur le rejet total de toute forme d’assujettissement diplomatique, appelant à des relations d’égal à égal, fondées sur le respect mutuel. Dans une déclaration qui a résonné comme un avertissement, il conclut : « L’Algérie, pacifique et rebelle, n’accepte aucune atteinte à sa décision souveraine. »
En somme, avec son premier discours incendiaire, Azouz Nasri a placé son mandat sous le signe de la fermeté nationale et de la rupture diplomatique assumée. Le message est clair : l’ère de la diplomatie polie est terminée. Et les répercussions ne vont pas tarder à se faire sentir… dans les chancelleries comme dans la rue.