Malgré son statut de puissance économique du pourtour méditerranéen, l’Algérie est confrontée à des difficultés pour offrir des opportunités à sa jeunesse. Le pays a mis en place un vaste plan de réforme socio-économique pour améliorer les choses mais force est de constater que le chômage perdure.
D’après une récente étude de la Banque mondiale, l’Algérie compte 4 millions de chômeurs, majoritairement des jeunes. Face aux manques de perspectives, certains décident de tenter la périlleuse traversée de la méditerranée pour aller se chercher un avenir meilleur en Europe. C’est ainsi qu’on assiste régulièrement à des drames humanitaires dans les eaux méditerranéennes.
Quand allocation chômage rime avec formation professionnelle
Avec les nouvelles perspectives économiques qui pointent à l’horizon, l’État algérien compte en profiter pour proposer un nouveau contrat social au peuple avec de meilleurs perspectives d’avenir. Pour soutenir les chômeurs en recherche d’emplois, les autorités leur octroient des allocations chômage.
Pour bénéficier de cette aide, les chômeurs doivent remplir un certain nombre de conditions. Tout récemment, le ministère de la formation, de l’enseignement professionnel et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale ont annoncé l’application d’une nouvelle condition afin de bénéficier de l’allocation chômage.
Ainsi donc, il faudra suivre une formation au niveau du centre de formation professionnelle pour être éligible au programme de l’allocation chômage. Cette nouvelle mesure concerne en priorité les non diplômés et les détenus ayant purgé leur peine d’emprisonnement. Il faudra suivre cette formation en présentiel qui peut s’étaler sur une durée de trois à six mois. Pour consulter tous les paramètres de cette nouvelle mesure, les principaux intéressés peuvent consulter le site de l’Anem.