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Scandale Judiciaire en Algérie : Les Services Secrets Qualifiés d’« Organisation Criminelle » par la Justice

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Un séisme juridique secoue l‘Algérie avec le verdict de l’affaire « Algérie Part », où des révélations troublantes émergent, qualifiant indirectement les services secrets algériens d’« organisation criminelle ». Le jugement rendu le 8 novembre 2023 par le tribunal de Bir Mourad Raïs à Alger révèle des détails explosifs, remettant en question l’intégrité et l’indépendance du système judiciaire du pays.

L’affaire Algérie Part prend une tournure inattendue, jetant des ombres sur les relations entre le journalisme d’investigation et les institutions gouvernementales en Algérie. Les détails du verdict du tribunal de Bir Mourad Raïs, prononcé le 8 novembre 2023, soulèvent des questions sur la légitimité du processus judiciaire dans le pays. Nous vous donnons tous les détails à travers cette édition. Restez donc cablé pour ne rien manqué.

 

Dans les 48 pages du verdict, des allégations sensationnelles émergent des aveux de Samir Lounès, collaborateur d’Algérie Part, affirmant travailler directement pour les services secrets algériens via la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Ces révélations, obtenues dans des circonstances troubles, conduisent à la condamnation de Samir Lounès à la prison ferme, avec les juges estimant que ses actions portent atteinte à la sécurité nationale.

Ce verdict soulève des interrogations fondamentales quant à la légitimité de la justice condamnant un agent en mission des services secrets. Certains observateurs avancent l’hypothèse que cette affaire pourrait être orchestrée par des factions internes du pouvoir politique, visant à affaiblir les services secrets algériens.

Judiciaire en Algérie : : Les Dessous d’un Jugement Controversé

L’affaire Algérie Part a éclaté fin décembre 2022 avec l’arrestation de Samir Lounès par l’Office Central de Lutte contre le Crime Organisé de la Police Algérienne. Les autorités l’accusent d’avoir été missionné par les services secrets pour infiltrer Algérie Part et les milieux d’opposants algériens exilés en France.

Les conditions troubles entourant les aveux de Samir Lounès soulèvent des doutes sur la validité de ces déclarations. Malgré ses prétendues missions officielles pour les services secrets, les juges le condamnent à la prison ferme, créant ainsi un précédent où un agent des services secrets d’un État est officiellement jugé criminel par le système judiciaire de ce même État.

Une Manœuvre Politique Machiavélique

Certains observateurs avancent l’idée que l’affaire Algérie Part pourrait être une manœuvre politique visant à affaiblir les services secrets. Des allégations suggèrent que l’ancien patron de la DGSN (Police Algérienne), Farid Zineddine Bencheikh, aurait orchestré cette affaire pour discréditer et déstabiliser les services secrets algériens.

Selon ces théories, Farid Zineddine Bencheikh aurait initié cette manœuvre pour affaiblir les prérogatives des services secrets et créer un sentiment d’insubordination vis-à-vis du pouvoir présidentiel nouvellement établi avec l’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de l’État algérien.

Algérie : Une Justice Instrumentalisée

Le jugement rendu par le tribunal de Bir Mourad Raïs soulève des préoccupations quant à l’intégrité de la justice algérienne. La condamnation de Samir Lounès à la prison ferme, malgré ses prétendues missions officielles, témoigne d’une instrumentalisation de la justice dans le cadre de luttes de pouvoir internes.

Le verdict qualifiant indirectement les services secrets algériens d’« organisation criminelle » crée une fracture interne au sein de l’État, sapant la confiance dans ses institutions les plus sensibles. La manipulation présumée de la justice à des fins politiques jette une ombre sur la crédibilité du système judiciaire algérien.

L’affaire Algérie Part se révèle être bien plus qu’un simple scandale judiciaire. Elle expose les fissures profondes au sein du gouvernement algérien, mettant en lumière les luttes de pouvoir et les manipulations politiques. Le verdict controversé soulève des questions cruciales sur la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice en Algérie, jetant ainsi le pays dans une crise institutionnelle majeure.

1 COMMENTAIRE

  1. Depuis que Chadli sous le conseil de Mitterrand a dissous la SM qui était un vrai pilier solide de l’Algérie dont ils y avaient des hommes bien structurés et bien placés dans toutes les connaissances du monde, l’Algérie a perdue les services réels de l’ État, après ils ont installé plusieurs services qui n’ont aucune connaissance, puisque certaines personnes de la SM ont été mis à la retraite et d’autres se sont convertis dans des commerces, et après dans les services qu’ils ont créés se sont des policiers des rues qui n’ont aucune formation de l’espionnage, l’Algérie qui était déjà en dérive Chadli l’a mise sur une pente glissante et on a vue les années noires ce qui s’est passé en Algérie.

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