L’actrice française d’origine algérienne, Isabelle Adjani, affrontera une nouvelle audience judiciaire concernant des accusations de fraude fiscale le 26 février 2026 à Paris. Ce passage en appel fait suite à sa condamnation initiale, où elle a écopé de deux ans de prison avec sursis et d’une amende de 250 000 euros.
Condamnation de première instance et nouveaux développements
Lors de la première instance, Isabelle Adjani a été reconnue coupable de dissimulation fiscale. Le tribunal a souligné sa volonté de cacher certaines informations à l’administration fiscale, menaçant ainsi l’égalité devant l’impôt. En particulier, une fausse domiciliation au Portugal en 2016 et 2017 a été identifiée comme une méthode pour échapper à 236 000 euros d’impôts. Une donation de 2 millions d’euros, présentée comme un prêt en 2013, a également été remise en question par le tribunal.
Enquête fiscale et liens avec les Panama Papers
Ajoutant aux accusations, Isabelle Adjani a été impliquée dans un transfert de 119 000 euros vers le Portugal via un compte non déclaré aux États-Unis, suspecté de blanchiment d’argent. Ces événements ont été révélés après que son nom ait été mentionné dans les Panama Papers, liés à une société offshore aux îles Vierges britanniques. Bien que cela n’ait pas donné lieu à des poursuites, ces découvertes ont contribué à sa condamnation. Le procès en appel pourrait offrir une nouvelle opportunité à l’actrice de défendre sa position, alors qu’elle continue de contester l’ampleur des accusations portées contre elle.