Algeriepart avait publié plusieurs enquêtes relatant l’histoire de projets de construction de bâtiments monocoques, ou hangars, par des entreprises canadiennes pour le compte du Ministère de la Défense Nationale (MDN), sur fond de corruption, de malversation et de complots, ayant eu pour conséquence l’incarcération de plusieurs personnes en prison militaire algérienne, dont Pierre DEMERS du 24 mai 2009 au 28 aout 2012.
Cette extraordinaire affaire rapportée exclusivement par Algeriepart a mis la lumière sur les agissements d’un colonel (devenu général entre temps) du MDN, des responsables de l’entreprises canadienne RSW rachetée par la holding californienne AECOM en 2010, mais également des responsables d’entreprises publiques algériennes et une banque publique au jeu bien trouble.
Dans un autre de nos articles sur le même sujet, nous avons pu établir que l’entreprise de Pierre DEMERS en Algérie avait été utilisée à son insu, après son incarcération, et qui prouve de manière implacable que le coup monté contre lui par les militaires algériens, n’avait en fait été réalisé que pour pouvoir bénéficier de substantielles commissions sur de l’argent public…
Toutefois, toutes les plaintes déposées par Mr DEMERS contre les graves abus qu’il a subi sont restées sans suites. Pis encore, il a été privé de voyager en Algérie, et malgré les convocations des services de la police judiciaire algérienne en charge de l’enquête, son visa lui a été à chaque fois refusé…
Ayant épuisé tous les recours possibles sur cette affaire dont les auteurs et leurs complices veulent étouffer, Pierre DEMERS a choisi de s’en remettre directement au Chef d’Etat Major de l’Armée Nationale Populaire Algérienne Said Chengriha !