Zinedine Zidane veut devenir sélectionneur des Bleus après 2026. Malgré son statut légendaire, la FFF reste muette sur sa nomination. Coup de bluff ou stratégie assumée ?
Zinedine Zidane affiche ses intentions : « J’ai hâte de diriger les Bleus »
Le message est clair, et il a secoué le monde du football : Zinedine Zidane veut les clés de l’équipe de France. L’ex-n°10 légendaire, champion du monde 1998 et triple vainqueur de la Ligue des champions comme entraîneur, cible le poste de Didier Deschamps après la Coupe du monde 2026.
Lors d’un événement public fin mai, Zinedine Zidane n’a pas tourné autour du pot : « Je me sens légitime en équipe de France… J’ai hâte. » Une déclaration puissante, presque solennelle, qui confirme son ambition d’écrire un nouveau chapitre glorieux avec les Bleus. Mais attention : aucune précipitation de la part du principal intéressé. Zidane affirme vouloir respecter le mandat actuel de Deschamps, tout en se tenant prêt à prendre la relève à la moindre ouverture.
La FFF séduite mais prudente : « Il faut respecter le travail en cours »
Face à cette déclaration tonitruante, Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, a réagi… avec diplomatie. S’il se réjouit de l’intérêt de Zidane « un immense joueur et entraîneur », il évite soigneusement toute confirmation. Pas de discussion officielle selon lui, pas de décision prise.
Un jeu d’équilibriste, qui vise surtout à préserver la stabilité autour de Deschamps. « Je veux respecter le travail des gens en place », insiste Diallo. Un message qui a tout d’un frein volontaire à l’emballement médiatique, même si dans les coulisses, la présence de Zidane en embuscade semble déjà actée pour l’après-2026.
Une transition sous haute tension : Zidane, l’inévitable héritier ?
Zinedine Zidane reste le favori incontesté pour succéder à Deschamps. Son aura, son palmarès, sa popularité… tout le désigne comme le candidat naturel pour incarner l’avenir des Bleus. Mais la FFF joue la montre. La transition pourrait se faire à la fin des qualifications, voire après la Coupe du monde 2026. Un timing qui interroge : attend-on un faux pas de Deschamps ? Ou prépare-t-on simplement le terrain pour un passage de flambeau en douceur ?
Ce qui est certain : les supporters, les observateurs et les anciens coéquipiers n’attendent qu’une chose voir Zidane sur le banc des Bleus. Le rêve de Zidane est désormais public. La FFF ne le rejette pas, mais ne l’embrasse pas encore. Stratégie maîtrisée ou peur de froisser l’ordre établi ? Une chose est sûre : la pression monte, et la succession de Deschamps pourrait bien devenir le feuilleton brûlant de l’après-Mondial.