De plus en plus de pays adaptent leurs visas pour accueillir les nomades numériques. Découvrez les destinations qui offrent des conditions attractives pour télétravailler tout en voyageant.
La Nouvelle-Zélande et le Brésil facilitent l’accès de visas aux nomades numériques
Face aux difficultés économiques, certains pays cherchent à attirer les travailleurs à distance. La Nouvelle-Zélande autorise désormais les nomades numériques à travailler et visiter l’archipel pendant 90 jours en utilisant un visa touristique classique. Cette mesure vise à dynamiser un secteur touristique encore fragilisé par la crise sanitaire.
De son côté, le Brésil propose un visa spécifique pour les télétravailleurs étrangers. Le Digital Nomads Visa permet une installation d’un an, renouvelable une fois. Pour l’obtenir, il faut justifier d’un revenu mensuel de 1 438 euros ou disposer d’économies d’au moins 17 264 euros, en plus d’une assurance santé couvrant le séjour.

L’Asie et l’Europe entrent en jeu avec des conditions variées
Le Japon et la Corée du Sud proposent également des solutions pour les travailleurs nomades. Le visa japonais est accordé pour six mois aux candidats percevant un salaire annuel d’au moins 60 690 euros. En Corée du Sud, le Workcation Visa permet de rester jusqu’à deux ans, à condition de justifier d’un revenu annuel de 57 600 euros.
En Europe, l’Espagne se distingue avec un visa de nomade numérique valable un an et renouvelable jusqu’à cinq ans. Les critères incluent un diplôme universitaire ou trois ans d’expérience professionnelle, ainsi qu’un revenu mensuel de 2 400 euros. Ces initiatives montrent une volonté croissante d’attirer une main-d’œuvre internationale tout en stimulant les économies locales.