Réjouissance pour les consommateurs algériens : les prix de la viande rouge importée ont récemment franchi un seuil notable en Algérie, passant sous les 900 DA le kilo. Cette baisse est spectaculaire, surtout après les tarifs élevés observés pendant le mois de Ramadan, où la viande bovine importée du Brésil était vendue jusqu’à 1 350 DA le kilo.
Algérie – La Main de l’État : Encadrer pour Préserver
Cette baisse des prix est le fruit d’une décision gouvernementale visant à réguler les marges bénéficiaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement, de l’importation à la vente au détail. L’objectif est clair : lutter contre la spéculation et garantir un accès équitable des consommateurs à cette denrée essentielle.
Scepticisme et Théories
Cependant, certains, comme l’Organisation algérienne de protection des consommateurs (APOCE), remettent en question les raisons derrière cette baisse soudaine. Ils suggèrent que la proximité de la date de péremption des viandes importées pourrait être un facteur clé, accentuant ainsi les offres promotionnelles pour écouler les stocks.
La Situation des Importateurs : Une Pression Croissante
Du côté des importateurs, la situation est complexe. Avec une autorisation récente de congélation sous vide des viandes avant leur date de péremption, la pression sur les stocks est devenue plus forte. Face à une demande en baisse et une concurrence accrue, certains importateurs sont contraints de baisser leurs prix pour éviter des pertes financières importantes.
Alors que les prix de la viande rouge importée connaissent une baisse significative, les facteurs sous-jacents restent sujets à débat. Entre régulation gouvernementale, stratégies commerciales et pressions du marché, le paysage de l’importation de viande en Algérie continue d’évoluer, laissant les consommateurs et les acteurs de l’industrie en quête de stabilité et de transparence.