Un ressortissant algérien de 44 ans déclare avoir volé en raison de la perte de ses allocations de la CAF. Découvrez les détails de cette affaire et les implications.
Le lundi 9 octobre, cet homme a été jugé en comparution immédiate pour le vol d’un ordinateur et de deux téléphones portables, préjudiciables à trois victimes distinctes. Reconnu coupable des faits qui lui étaient reprochés, il a écopé d’une peine de 105 heures de travail d’intérêt général.
Cette affaire a débuté le 2 octobre dernier avec la plainte d’un médecin travaillant dans une maison médicale de garde. Celui-ci a signalé le vol de son téléphone portable durant la nuit précédente. Il avait des soupçons bien fondés à l’égard d’un homme qui s’était étrangement présenté en short et en claquettes dans l’établissement de santé, avant de s’enfuir en courant. Deux jours plus tard, les enquêteurs ont appréhendé un homme de 44 ans, et sa mise en cause était en lien avec ces incidents.
Lors de sa garde à vue, il a refusé de commenter les accusations portées contre lui, et il a également refusé de signer sa déclaration. Néanmoins, lors de la confrontation avec la victime, il a été formellement identifié. Au fil de l’enquête, les autorités ont ressorti deux procédures antérieures liées à des vols similaires, à savoir un ordinateur portable et un téléphone, commis les 13 et 14 mars de la même année 2023, dans deux commerces distincts du centre-ville. À chaque fois, le modus operandi était le même, avec des vols commis à la faveur de moments d’inattention des victimes.
Lors de son audience, l’accusé a laissé le juge perplexe. En effet, l’Algérien a avancé une justification pour ses actes criminels en déclarant : « J’ai volé car je n’avais plus la CAF. » Cependant, cet argument n’a pas été jugé recevable par le magistrat. Ce dernier a souligné que la perte des allocations ne pouvait en aucun cas justifier le vol.