La démission abrupte de Djahid Zefizef de la Présidence de la Fédération Algérienne de Football (FAF) a créé des tensions dans les relations entre la FAF et la Confédération Africaine de Football (CAF). Le Président de la CAF, Patrice Motsepe, et son secrétaire général, Veron Mosengo-Omba, ont exprimé leur déception quant à cette situation, regrettant l’absence de Zefizef au sein du Comité Exécutif de la CAF. Des messages de soutien privés émanant de Patrice Motsepe et de Gianni Infantino, président de la FIFA, ont également été adressés à Zefizef.
Cette dynamique a eu des répercussions tangibles. L’Algérie a ainsi refusé d’accueillir le tournoi zonal de la Ligue des champions féminine, prévu en septembre prochain. De plus, en ce qui concerne les candidatures pour l’organisation de la CAN 2025 et 2027, la visite des experts mandatés par la CAF pour inspecter les infrastructures destinées à la CAN 2027 n’a pas suscité le même intérêt que celle réalisée précédemment pour la CAN 2025.
Il est même envisagé, du côté algérien, de retirer complètement les candidatures en réaction à l’attitude et aux pratiques controversées de certains dirigeants au sein de la CAF, qui semblent privilégier leurs intérêts personnels au détriment du développement du football africain.
Cette situation a sensiblement modifié la perception des autorités algériennes vis-à-vis de la CAF. Malgré les accueils chaleureux réservés aux délégations lors de récents événements, l’avenir des relations entre la FAF et la CAF s’annonce complexe.
Le prochain président de la FAF, élu lors de l’assemblée générale du 21 septembre, devra sérieusement réfléchir à la nature de la relation entre les deux entités, en mettant de côté les problèmes antérieurs, afin de favoriser une collaboration mutuelle en vue de promouvoir la croissance du football africain.