À l’approche des vacances, l’euro frôle son record historique face au dinar algérien. Sans allocation touristique en vue, les Algériens n’ont qu’un seul recours : le marché noir. Voici ce que vous devez absolument savoir avant de voyager.
Diaspora, vacanciers, voyageurs : préparez-vous à payer le prix fort !
À moins de 40 jours des grands départs, les taux explosent et le dinar tangue dangereusement. Des centaines de milliers d’Algériens s’apprêtent à rentrer au pays ou à voyager vers la Tunisie et la Turquie… mais une question brûle toutes les lèvres : où et comment se procurer des devises sans se ruiner ?
Car malgré l’annonce tonitruante d’une allocation touristique de 750 €, rien n’est prêt. Ni date officielle. Ni modalité. Ni lancement. Résultat : le marché noir devient la seule planche de salut, alimenté par des circuits parallèles où les prix flambent à vue d’œil.
L’euro frôle un record historique… et ce n’est pas fini !
Le samedi 24 mai, l’euro s’arrache à 259,50 dinars au Square Port-Saïd d’Alger. Un niveau à 2,50 dinars seulement de son plus haut historique atteint en décembre 2024. Et tout laisse penser que la flambée va se poursuivre. Dans les coulisses, les cambistes anticipent une demande massive avec les départs d’été. Si vous comptiez faire le change à la dernière minute, attendez-vous à un coup dur pour votre portefeuille. En parallèle, le taux officiel reste largement déconnecté de la réalité : 149,77 DZD pour un euro selon la Banque d’Algérie. Un gouffre.
Marché noir ou rien : les Algériens piégés
Avec aucune date de mise en œuvre pour l’allocation touristique, les voyageurs n’ont pas le choix : ils doivent passer par le marché parallèle, même si cela reste formellement interdit pour les non-résidents depuis août 2024. La frustration monte. Des milliers d’émigrés arrivent avec des euros… qu’ils doivent écouler discrètement pour obtenir des dinars. Et ceux qui partent en vacances vers l’étranger ? Ils payent au prix fort leur départ, sans aucune aide officielle. Le dollar, lui, reste plus stable à 234,50 DZD, car moins prisé avec les restrictions sur les achats via le « cabas ».