Récemment, après avoir atteint un sommet historique, les devises telles que l’euro et le dollar ont vu leur valeur baisser légèrement face au dinar algérien sur les marchés officiels et parallèles. Les chiffres de la Banque d’Algérie et des cambistes indiquent cette diminution, bien que l’écart entre les deux marchés demeure important.
Taux de change officiels
Selon les données du 22 juin 2025 de la Banque d’Algérie, le taux de change de l’euro s’établit comme suit : 149,86 dinars algériens à l’achat et à 149,91 dinars algériens à la vente, affichant ainsi une baisse par rapport aux jours précédents. Le taux de change du dollar américain suit une trajectoire similaire avec un taux à 130,19 dinars algériens à l’achat et 130,21 dinars algériens à la vente. Ces chiffres reflètent une régression après que l’euro ait atteint plus de 156 dinarsalgériens quelques jours plus tôt.
Situation sur le marché parallèle
Sur le marché informel, les taux de change proposés sont bien supérieurs à ceux du marché officiel. Au Square Port-Saïd à Alger, l’euro est disponible à 248 dinars à l’achat et à 250 dinars à la vente, tandis que le dollar se négocie à 240 dinars à l’achat et 242 dinars à la vente. Bien que ces taux aient baissé depuis le pic du 21 juin 2025, où l’euro atteignait 260 dinars, ils restent bien au-dessus des taux officiels.
Impact sur la Livre Sterling
La livre sterling n’échappe pas à la tendance à la baisse. Officiellement, elle s’échange à 175,46 dinars à l’achat et à 175,50 dinars à la vente, montrant une baisse notable. Sur le marché parallèle, elle se négocie à 292 dinars à l’achat et à 295 dinars à la vente, démontrant la pression continue sur le dinar face aux devises majeures.
Contexte économique
La dépréciation continue du dinar est principalement due à la dépendance de l’Algérie envers les hydrocarbures, dont les prix sont sujets à des variations sur les marchés mondiaux. Cette fragilité économique, combinée à des déséquilibres internes, pose un défi à la stabilisation de la monnaie nationale malgré les efforts de la Banque d’Algérie. Le marché parallèle dynamique reflète un manque de confiance dans les taux officiels.