Corinne Azaïs, adjointe à l’éducation à Sète, s’excuse publiquement après avoir partagé une image jugée raciste envers les Algériens. Son geste suscite une onde de choc politique et sociale.
Sète : Une élue sous le feu des critiques pour un post jugé raciste
La ville de Sète est secouée par une polémique après qu’une élue municipale, Corinne Azaïs, a diffusé sur Facebook un visuel intitulé « Starter Pack des Algériens », bourré de clichés stigmatisants. Le montage, généré par intelligence artificielle, associait des éléments comme un survêtement, un avion, un drapeau algérien ou encore la mention « OQTF », alimentant des stéréotypes racistes. Face à l’ampleur de l’indignation, l’adjointe à l’éducation a rapidement publié une lettre d’excuses dans laquelle elle admet une « énorme bêtise » commise dans la précipitation. Elle affirme que ce geste ne reflète ni ses convictions, ni celles de la majorité municipale.

Une affaire qui pourrait avoir des suites judiciaires
La diffusion de cette image a provoqué une levée de boucliers parmi les élus et les internautes, dénonçant un acte « honteux » et « indigne d’une représentante de la République ». La conseillère municipale Laura Seguin a même décidé de saisir la justice, considérant que le contenu partagé comporte des éléments à caractère raciste. Si Corinne Azaïs espère calmer la situation par ses excuses, sa crédibilité est aujourd’hui mise à mal. Cette affaire rappelle l’extrême responsabilité qui incombe aux élus lorsqu’ils prennent la parole sur les réseaux sociaux, où un simple clic peut engendrer des conséquences durables sur l’image publique et la cohésion sociale.