Le récent bombardement d’un hôpital à Gaza par Israël a provoqué une indignation mondiale. Plus de 500 victimes ont été recensées, et des organisations internationales ainsi que des nations réclament des réponses. Restez informé de cette crise en cours.
Dans le contexte du conflit en cours entre Israël et Gaza, un événement tragique s’est produit lorsque, le 17 octobre, un hôpital à Gaza a été la cible d’un bombardement, entraînant la mort de plus de 500 personnes. Au départ, l’armée israélienne a affirmé que cette tragédie était due à une roquette mal dirigée du Djihad islamique, mais cette explication a rapidement suscité le doute et la condamnation à l’échelle mondiale.
La controverse s’est intensifiée lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a révélé que cet hôpital faisait partie des vingt établissements du nord de Gaza ayant reçu l’ordre d’être évacués par les autorités israéliennes. Médecins Sans Frontières (Doctors Without Borders) a exprimé son effroi face au bombardement israélien, soulignant que l’hôpital servait non seulement de lieu de traitement pour les patients, mais également de refuge pour les personnes déplacées.
Cet événement s’inscrit dans une série de tragédies parmi tant d’autres, résultant des actions israéliennes contre les Palestiniens, restées impunies. Le nombre de décès approche les 3 000 Palestiniens, dont de nombreux enfants, victimes des frappes aériennes israéliennes. Ces événements soulèvent des questions sur la motivation de l’armée israélienne, qui pourrait chercher à venger sa défaite militaire contre le Hamas le 7 octobre.
Au cours de dix jours, Israël a intensivement bombardé Gaza tout en imposant un blocus inhumain, privant la population de ressources essentielles comme l’eau, l’électricité et la nourriture. Ceux qui échappent aux bombardements se trouvent piégés dans une prison à ciel ouvert. En outre, Israël a entravé la distribution de l’aide internationale à Gaza.
En punissant collectivement une population de deux millions d’habitants dans un territoire de seulement 364 kilomètres carrés, Israël porte l’entière responsabilité des pertes civiles palestiniennes. Ces actions continuent de diviser le monde et d’alimenter les conflits religieux. L’occupation de la Palestine et les violations récurrentes à la mosquée Al-Qods, le troisième lieu saint de l’islam après La Mecque et Médine, sont perçues comme des humiliations constantes dans le monde musulman.
L’ancien ambassadeur français en Israël, Gérard Araud, a déclaré de manière appropriée : « La vérité sur la responsabilité du bombardement de l’hôpital de Gaza est désormais secondaire. L’opinion publique a tranché : Israël est le responsable. Les explications ne changeront rien. C’est une défaite majeure pour Israël, et elle aura des conséquences politiques. »
Bien que le monde occidental soit divisé, peu de pays en dehors de cette sphère acceptent la version israélienne. Même les nations arabes voisines d’Israël, ainsi que son allié récent, les Émirats arabes unis, ont condamné le bombardement israélien. Le roi Abdullah II de Jordanie a annulé une réunion avec le président américain Joe Biden, mettant en évidence l’isolement croissant d’Israël sur la scène internationale.