Le calme de la nuit a été brisé brutalement. Le jeudi à 3h52 du matin, un séisme de magnitude 3,4 a secoué la wilaya de Tizi Ouzou, plongeant les habitants dans l’angoisse. Si aucun dégât n’est à déplorer, cette secousse réveille des peurs bien ancrées dans une région connue pour son activité tectonique.
Un réveil brutal à Beni Douala : la terre a tremblé en plein sommeil
L’épicentre a été localisé à 6 kilomètres à l’ouest de Beni Douala, non loin des localités de Maatkas, At Zmenzer et Souk el Tenine. Même si la magnitude reste modérée, l’impact psychologique est réel. Plusieurs habitants ont signalé avoir été réveillés en sursaut, certains sortant de chez eux par précaution.
Le CRAAG (Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique) confirme qu’aucun dégât matériel ni blessé n’a été recensé. Mais la surveillance est renforcée. L’inquiétude ? Elle, ne faiblit pas. Chaque secousse ravive le souvenir de séismes plus violents que l’Algérie a déjà connus.
L’Algérie sous pression : deux séismes en moins de 24 heures !
Moins de 24 heures avant la secousse de Kabylie, un autre tremblement de terre était signalé dans la région d’Oran. Une coïncidence troublante, qui met en lumière l’étendue de l’activité sismique sur le territoire. Même si les autorités rassurent sur l’absence de dommages, ces phénomènes successifs inquiètent. Ils rappellent que l’Algérie reste une zone à risque, coincée entre deux plaques tectoniques en perpétuel affrontement..
Kabylie : une région à haut risque, entre vigilance et fatalisme
Située au cœur de la chaîne tellienne, la Kabylie est l’un des foyers sismiques les plus actifs du pays. Les infrastructures sont pensées pour résister, mais la population vit avec cette menace silencieuse au quotidien. Les scientifiques du CRAAG poursuivent leur surveillance pour anticiper toute réplique. En attendant, les habitants redoutent le prochain choc. Un séisme, même sans dégâts, suffit à semer le doute… et à raviver les traumatismes passés.