Cette année, les nuages du ciel algérien ont décidé de prendre du répit. Cela fait déjà plusieurs mois que notre pays ploie sous le joug d’une sécheresse éprouvante.
La situation est telle que les feux de forêt n’ont de cesse de se propager à travers le pays. Les habitants vivent avec une peur panique au ventre, car les aléas climatiques impactent fortement les productions. Les cultivateurs en ont assez et crient leur détresse. Rachid, âgé de 59 ans, cultivateur d’une oliveraie s’exprime: » C’est terrible ! Nous sommes à la mi-octobre, et il ne pleut toujours pas, les températures sont celles d’un mois d’août et il y a encore des feux de forêt un peu partout » déplore l’homme. Il poursuivra en affirmant que « Ces oliviers, plantés par mes ancêtres, sont plusieurs fois centenaires et réputés pour leur résistance, mais personne dans la famille ne se rappelle les avoir vus aussi proches de la mort. Il faudrait qu’il pleuve pendant des mois pour espérer les voir reprendre ».