Une nouvelle affaire explosive secoue l’Algérie ! Ahmed Karim Benmansour, neveu de l’ex-président Bouteflika, au cœur d’un scandale de corruption, serait en fuite en Suisse. Détails !
Un empire publicitaire bâti sur la corruption ?
Les révélations sont fracassantes ! La justice algérienne a mis au jour un vaste réseau de corruption impliquant Ahmed Karim Benmansour, neveu de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika. Selon les enquêtes du tribunal de Sidi M’hamed, ce dernier aurait monopolisé le marché de l’affichage publicitaire en Algérie grâce à des connexions politiques de haut niveau.
Des complicités au sommet de l’État
Deux anciens hauts responsables sont directement mis en cause dans cette affaire explosive :
- Salah Eddine Dahmoune, ex-ministre de l’Intérieur, actuellement en détention provisoire.
- Mokhtar Reguig, ancien chef du protocole présidentiel, déjà incarcéré pour d’autres faits.
Ces personnalités auraient usé de leur influence pour garantir à Innomedia, l’entreprise de Benmansour, des contrats publics exclusifs, verrouillant ainsi le marché publicitaire pendant plus d’une décennie.
Une ascension stoppée net par la chute de Bouteflika
De 2008 à 2018, Innomedia régnait en maître sur l’affichage publicitaire urbain en Algérie. Aucun concurrent ne pouvait s’imposer face à cette entreprise qui captait la majeure partie des revenus du secteur. Mais en 2019, tout bascule. La chute du régime Bouteflika ouvre la voie à une vague d’enquêtes anticorruption. Redoutant des poursuites, Benmansour cède discrètement la direction d’Innomedia en 2020 avant de disparaître.
Une fuite en Suisse : stratégie d’évasion ou repli tactique ?
Selon El Watan, Benmansour aurait trouvé refuge en Suisse, un pays devenu le sanctuaire de plusieurs ex-barons du régime. Face à cette situation, la justice algérienne pourrait demander son extradition, intensifiant ainsi sa croisade contre les figures corrompues du passé.
Ce scandale ne fait qu’accentuer le climat de défiance envers l’ancien régime. Depuis 2019, les condamnations de hauts responsables se multiplient, démontrant l’ampleur des détournements de fonds publics. L’affaire Benmansour soulève une question cruciale : jusqu’où iront les autorités algériennes pour récupérer les fonds volés et traduire les fugitifs en justice ?