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Sale temps pour les activistes et les opposants politiques

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AlgériePour contraindre Abdelaziz Bouteflika à quitter le pouvoir en 2019, le peuple algérien a dû mener la lutte en rang serré. Toute la société civile s’est mobilisée avec l’appui des différentes formations politiques pour faire pression sur le défunt président. C’est ainsi que le Hirak s’est constitué.

Ce mouvement de contestation citoyen était inédit dans l’histoire de l’Algérie de par son ampleur et la multiplicité des couches sociales qui la composait. Le Hirak était le reflet d’une nouvelle Algérie, d’une nouvelle génération de citoyens qui aspire à un système de gouvernance de qualité.

La liberté d’opposition et d’association sont-elles menacées ?

L’arrivée d’Abdelmadjid Tebboune à la tête de la présidence a renforcé le mouvement de veille des acteurs de la société civile. En effet, Tebboune était perçu comme une relique de l’ancien système.

Le Hirak a donc décidé de renforcer son combat et dans le même temps les premières autorités ont durci leurs positions. Tout récemment, les responsables de l’ONG Amnesty International ont déclaré que l’État a mis en place un ensemble de mécanismes pour bâillonner le peuple.

Ainsi donc, tous ceux qui vont se montrer critiques envers le régime en face vont subir des représailles. « Les autorités algériennes durcissent leur méthodes visant à réduire au silence la dissidence pacifique en s’appuyant sur des accusations liées au terrorisme pour diaboliser et discréditer les militant·e·s pacifiques et les journalistes. Ce n’est qu’un écran de fumée pour dissimuler la répression sévère exercée contre le militantisme » a laissé entendre Amnesty International.

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