Lors d’une récente rencontre avec les médias nationaux, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a révélé des révisions à venir concernant les salaires et allocations sociales, à compter de 2026. Ces modifications devraient inclure les salaires, les aides pour les demandeurs d’emploi et les bourses étudiantes.
Tebboune a précisé que ces ajustements dépendraient des capacités financières de l’État. Il a également envisagé une réévaluation des pensions de retraite, bien que les modalités spécifiques restent à confirmer. « Il y a une différence nette entre les promesses et les engagements. Mes engagements sont mis par écrit pour être réalisés, » a-t-il noté.
Situation économique actuelle en Algérie
Le Chef de l’État s’est aussi penché sur la conjoncture économique Algérienne, mettant en avant un recul du taux d’inflation établi à 3,8 %. Les réserves de change couvrent actuellement entre 16 et 18 mois d’importations. Ces déclarations s’inscrivent dans une stratégie économique visant à équilibrer importations et production locale, tout en évitant l’austérité.
Tebboune a souligné que la gestion de l’État se fait en toute transparence, le numérique jouant un rôle crucial dans la régulation des marchés. Il a évoqué des mesures pour contrer les déclarations frauduleuses dans les transactions immobilières. Promouvant l’industrie nationale tout en préservant cet équilibre, la numérisation est vue comme essentielle pour une meilleure régulation et transparence commerciale.
Sécurité alimentaire et développement agricole
Le secteur agricole a aussi été abordé par le président, qui a souligné les avancées de l’Algérie en matière de sécurité alimentaire. Il a déclaré que le pays progressait vers l’autosuffisance alimentaire, notamment dans la production de céréales, le blé affichant une récolte prometteuse. Des initiatives de partenariat avec d’autres pays cherchent à améliorer la production de lait et d’autres produits, pour satisfaire la demande intérieure et limiter les importations.
Dans un autre registre, Tebboune a annoncé la création d’un fonds dédié aux jeunes innovateurs en Afrique, venant appuyer 30 start-ups africaines déjà soutenues par l’Algérie. L’objectif est de stimuler l’entrepreneuriat par le biais de programmes de formation et de financements, s’inscrivant dans un projet global visant à créer un cadre favorable à l’innovation sur le continent africain.