Né à Alger, Saïd Benmouffok vise la mairie de Paris en 2026. Ancien conseiller d’Anne Hidalgo, ce militant de gauche veut réinventer la capitale autour de la justice sociale et de la diversité.
De Mantes-la-Jolie à Paris : le parcours engagé de Saïd Benmouffok
Saïd Benmouffok, professeur de philosophie de 41 ans, né à Alger, est en lice pour succéder à Anne Hidalgo à la mairie de Paris lors des municipales de mars 2026. Arrivé très jeune en France, il grandit entre Bonnières et Mantes-la-Jolie, où il fait ses premiers pas en politique dès le lycée Saint-Exupéry, établissement qu’il considère comme un modèle du vivre-ensemble.
Militant ancré à gauche, il s’illustre d’abord au sein du Parti socialiste et devient conseiller municipal de Mantes-la-Jolie avant de quitter ses fonctions en 2014, attristé par la victoire de l’extrême-droite dans une ville selon lui fragilisée par les divisions de la gauche. Il poursuivra son engagement en rejoignant l’équipe d’Anne Hidalgo en tant que conseiller en charge de la jeunesse, avant de cofonder en 2018 le mouvement Place publique aux côtés de Raphaël Glucksmann.

Une candidature résolue pour défendre une capitale inclusive et apaisée
Pour les municipales de 2026, Saïd Benmouffok se lance avec détermination. Il affirme sa volonté de proposer une alternative politique humaniste et progressiste, ancrée dans la justice sociale, la lutte contre le racisme, les discriminations et les divisions. Son objectif est clair : faire de Paris une ville à la hauteur de sa diversité.
Il ne se présente pas en outsider mais en connaisseur des rouages municipaux, convaincu que la capitale continuera d’être gouvernée par une gauche responsable et inclusive. « Je suis confiant, optimiste, résolu et déterminé », dit-il. Pour ce franco-algérien, la lutte contre les préjugés, quelle que soit la communauté visée, est un combat essentiel qu’il compte mener depuis l’Hôtel de Ville.