Ce dimanche, le chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, a fait état d’une importante réorganisation au sein de l’appareil judiciaire. Cette restructuration affecte les présidents de conseils judiciaires, procureurs généraux, ainsi que les responsables des juridictions administratives.
L’objectif de ce remaniement est de revitaliser les institutions judiciaires en y installant des magistrats expérimentés et en promouvant de nouveaux talents à des postes clés, tel que défini par les articles 92 et 181 de la Constitution ainsi que l’article 49 de la loi organique sur la magistrature.
Détails des Mouvements au sein des Conseils Judiciaires
Dans cette dynamique de changement, neuf présidents de conseils judiciaires ont été déplacés, tandis que six procureurs généraux ont changé de juridiction. En parallèle, 14 magistrats ont été promus, alors que les mandats de six présidents de conseils et de six procureurs généraux se sont achevés. À Alger, la présidente du Conseil judiciaire a été appelée à de nouvelles fonctions, avec Mohamed Boudarbala à sa succession. D’autres nominations notables incluent Fellali Ben Sekrane à Tlemcen, Samira Abdelhafid à Tébessa, et Ziani Farid à Jijel.
Réorganisation des Juridictions Administratives
Cette volonté de réforme s’étend également aux tribunaux administratifs. Les chiffres montrent que 7 présidents de tribunaux et 6 commissaires d’État ont été déplacés, 27 magistrats ont vu leurs rôles évoluer, tandis que neuf présidents et neuf commissaires d’État ont quitté leurs fonctions. Parmi les nouvelles nominations, Kahina L’Houcine dirige désormais le tribunal administratif d’Alger, avec Nassira Rahmani à Sidi Bel Abbès et Najia Ben Kacher à Constantine. Majid Khelifouni, quant à lui, prend la direction de la nouvelle cour administrative d’appel.
Le rôle des commissaires d’État a aussi changé avec, par exemple, Kamel Omrani occupant maintenant des fonctions importantes au tribunal administratif d’Alger. Ces efforts s’inscrivent dans une volonté de rendre le système judiciaire plus efficace et de renforcer la confiance du public dans les institutions juridiques.