L’Algérie dit non à l’exercice militaire African Lion 2025 dirigé par les États-Unis. Participation israélienne, tensions régionales, souveraineté : voici les raisons d’un refus qui fait réagir.
L’Algérie claque la porte d’African Lion 2025 : un geste fort qui interpelle
Dans un contexte géopolitique tendu, l’Algérie vient de poser un acte fort : elle refuse officiellement de participer à l’exercice militaire African Lion 2025, organisé par l’AFRICOM sous l’égide des États-Unis.
Un choix qualifié de « souverain » par les responsables américains, mais qui ne manque pas de soulever des interrogations majeures.
Pourquoi ce retrait ?
Est-ce un message politique clair envoyé à Washington, Rabat… ou Tel-Aviv ?
« L’Algérie a le droit de participer ou non. C’est une décision souveraine », a simplement déclaré un responsable de l’AFRICOM, sans en dévoiler plus.
Ce refus survient alors que 52 pays et près de 10 000 soldats sont attendus pour cet exercice colossal, prévu au Maroc, en Tunisie, au Sénégal et au Ghana. Un événement militaire d’une ampleur jamais atteinte.
La présence israélienne : le vrai point de rupture ?
Ce qui dérange Alger pourrait bien être la participation de l’armée israélienne. Pour la première fois, des unités de Tsahal s’entraîneront dans le cadre d’African Lion… et ce, sur le sol marocain.
Une provocation ? Une ligne rouge franchie ?
« L’armée israélienne sera bien présente au Maroc dans le cadre de l’exercice », ont confirmé les responsables de l’AFRICOM.
Stat choc : Plus de 10 000 soldats mobilisés, dont un contingent israélien, pour des manœuvres que certains médias qualifient déjà de « plus importantes de l’histoire ».
Pour éviter l’embrasement diplomatique, une partie des exercices a été transférée en Tunisie. Mais cela suffit-il à calmer les tensions ? Malgré ce boycott, les Américains assurent que les liens militaires avec Alger restent solides. Ils évoquent des coopérations récentes, dont la visite du général Langley et un mémorandum de défense signé en janvier.