Le traitement réservé aux différents réfugiés de la guerre d’Ukraine n’est guère enviable. Les réfugiés africains qui ont fui la guerre en Ukraine sont souvent considérés comme les « réfugiés invisibles ».
En effet, contrairement aux Ukrainiens, les réfugiés africains n’ont pas été inclus dans la protection temporaire offerte par la directive européenne. C’est-à-dire que ces réfugiés ont été exclus de l’accès au travail, au logement et à l’assistance sociale et médicale pendant une période initiale de douze mois, renouvelable jusqu’à trois ans, dans tous les États membres.
Dans un numéro du média francophone « Le Monde », plusieurs de ces « refugiés invisibles » ont témoigné des conditions difficiles auxquelles ils doivent faire face, l’un d’entre eux est algérien, et se nomme Alaedine Ayad.
Alaedine Ayad, un étudiant algérien, a réussi à obtenir le précieux sésame pour poursuivre ses études en France après avoir été confronté à une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) en juin dernier. Grâce à la présentation d’un dossier complet incluant une inscription à l’université, une attestation d’hébergement et la présence d’un garant solvable, Alaedine a finalement été autorisé à poursuivre ses études, bien que dans des conditions difficiles.
Alors que ses aspirations initiales étaient de poursuivre un doctorat en microélectronique photovoltaïque à l’université de Kiev, Alaedine n’a pu obtenir qu’une place en troisième année de télécommunications à Paris-Sorbonne. Le jeune étudiant a exprimé ses inquiétudes quant à ses difficultés académiques, soulignant qu’un de ses professeurs l’avait déjà humilié au tableau.