Polémique à France Télévisions : une responsable suscite l’indignation en liant électeurs musulmans et antisémitisme, déclenchant réactions politiques et médiatiques.
Leadership à France Télévisions et la controversée accusation d’antisémitisme
Une représentante de France Télévisions a suscité une grande polémique en semblant suggérer que les électeurs musulmans de l’Hexagone sont antisémites. Cette déclaration a ravivé le débat autour de ce qu’on appelle le vote musulman, à quelques mois des élections municipales de 2026 et de l’élection présidentielle de 2027.
Réactions politiques et médiatiques
Les propos, traditionnellement cantonnés aux médias du groupe Bolloré, ont désormais atteint les chaînes publiques, provoquant un tollé général. Au cours de l’émission « Tout est politique » sur France Info, Nathalie Saint-Cricq, à la tête des rédactions de France Télévisions, a évoqué une stratégie politique exploitant l’antisémitisme en lien avec le vote musulman. Ces commentaires ont choqué le public et plusieurs figures politiques. Jean-Luc Mélenchon, par exemple, a fermement critiqué ces déclarations, demandant des excuses publiques et une intervention de l’Arcom, l’autorité de régulation de l’audiovisuel.
Indignation et demande de sanctions
Le Recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a qualifié ces commentaires d’« extrêmement graves » et envisage de les signaler à l’Arcom. Des membres de La France Insoumise, tels que Paul Vannier et Aymeric Caron, ont également exprimé leur indignation, réclamant une condamnation unanime et des sanctions exemplaires. Des comparaisons ont été faites avec le discours polémique perçu sur les chaînes du groupe Bolloré, soulignant une prise de position biaisée de la part des médias publics.
