Le procès de Christophe Galtier a révélé des accusations explosives, mettant en lumière les cas sensibles des joueurs algériens Islam Slimani et Bilal Brahimi. Les débats ont oscillé entre discrimination présumée et réponses cinglantes de la défense. Décryptage des moments forts de cette journée judiciaire mouvementée.
Le traitement de Bilal Brahimi a été au centre des débats, avec des avocats de Galtier rejetant toute allégation de discrimination liée à la religion ou au ramadan. Au contraire, ils ont lancé des accusations sévères, pointant du doigt un transfert jugé sulfureux orchestré par Julien Fournier. Les détails sordides de ce dossier, depuis le recrutement à Angers jusqu’à son passage à Nice, ont été exposés, créant une tension palpable dans la salle d’audience.
Le cas d’Islam Slimani n’a pas été en reste, avec des allégations de refus de recrutement basé sur sa nationalité, sa religion et sa participation prévue à la CAN. Les avocats de Galtier ont esquivé toute accusation de discrimination, préférant dépeindre Slimani comme un élément « instable » et « nocif pour un groupe ». Les révélations sur son historique contractuel tumultueux ont jeté une lumière crue sur la relation tumultueuse entre Galtier et Slimani.
Les Réponses cinglantes :
Les avocats de Galtier ont riposté avec véhémence, réfutant chaque allégation et qualifiant le dossier Brahimi de « bombe » pour Julien Fournier. La défense a souligné le paradoxe de la situation, affirmant que Galtier avait contribué au progrès du joueur malgré les controverses entourant son transfert.